Banque : la MCB dévoile son service Touch & Pay

La migration vers la carte à puce permet à la Mauritius Commercial Bank (MCB) de proposer de nouveaux types de paiements. À partir de ce mois, les clients disposant de cette carte pourront l’utiliser pour de micro-paiement de moins de Rs 500 et de paiements accumulés de Rs 1 000 sur un jour en trappant sa carte sur une borne pour payer.

« Le Touch & Pay cible les transactions à moindre valeur. En tant que banque pionnière dans le domaine, nous avons fixé la limite à Rs 500, car en analysant les transactions, nous avons observé que 42 % de transactions à Maurice sont moins de Rs 500. Ce palier va permettre la rapidité et la sécurisation des transactions et apporter plus de confort aux clients. Le client garde toujours sa main sur sa carte », dit Stéphanie Ng Tseung, Head of Cards.

SERVICES DE PAIEMENTS SIMPLES ET Sécurisés

Dans un premier temps, ce nouveau service sera disponible à travers le réseau KFC, à partir du 15 janvier. Il sera ensuite déployé chez d’autres partenaires et commerçants à travers le pays.

Selon Stéphanie Ng Tseung, l’innovation reste au cœur de l’ADN de la MCB. « Au niveau des paiements, il est important pour nous de rester à la pointe des technologies et d’être à l’écoute de nos clients en observant leur comportement d’achats. Le paiement est un des services qui impacte le plus la vie des gens. Tous les jours, nous avons des choix à faire quant au type de paiements à faire. C’est pourquoi, il est important pour nous de proposer des services de paiements simples et sécurisés », dit-elle.

Une petite rétrospective sur ces récentes années, selon les chiffres de la MCB :

• 1,8 million de cartes en circulation (cartes de débit et de crédit, cartes prépayées), soit une moyenne de 2,1 cartes pas adulte ; 86 % sont de cartes débit ; 34 % pour effectuer les courses aux supermarchés,

• 16 % dans des magasins et 7 % pour les restaurants, soit une valeur mensuelle de Rs 1 200. À l’étranger, cette valeur passe à Rs 3 600 consacrée à 28 % pour le shopping et 21 % pour régler les factures d’hôtel. Les Mauriciens dépensent le plus en Afrique du Sud, puis suivent Dubaï, France, Inde et Royaume Uni.

En ce qui concerne les achats en ligne, il y a eu un bond de 57 % de 2012 à 2017, avec  une croissance annuelle de 42 %. Les sites les plus prisés en termes de valeur de paiement sont PayPal, puis suivent la billetterie, AliExpress. Le ticket moyen est de Rs 1 700. Cependant, les micro-paiements de moins de Rs 500 sont les plus répandus.

En fin d’année, il y a eu une hausse de 15 % de la valeur des paiements et 67 % du nombre de transactions, notamment au niveau du shopping, puis des courses aux supermarchés et d’achats pour l’habitation. Le jour de pointe a été le 23 décembre dernier.

MODES DE PAIEMENT

Alain Law Min, CEO de la banque, a fait un bref historique de solutions de paiements proposée tels que les guichets ATM, en 1987, les cartes de crédit, en 1988, les services bancaires en ligne, en 1998.

« Nous avons revu le concept des agences qui reste la référence dans le Retail Banking avec un lobby self-service avec un accès 24/7 où l'on peut procéder à des retraits, à des dépôts, accès à des services en ligne. Tout peut se faire en libre service. Mais, nous réalisons que pas tout le monde le pratique et c’est pourquoi  il y a des agents d'accueil qui aident pour utiliser les dernières technologies. Tout cela pour dire que l’innovation n’est pas qu’en termes de technologies, mais aussi du face-à-face avec les clients », explique-t-il.

Juice, plus de 150 000 utilisateurs

Selon Vincent Chatard, Chief Operating Officer, le service mobile Juice dispose d’un marché de plus de 150 000 usagers avec une croissance sur une année de 53 % et
1 200 commerçants. Ce service est à la fois du Mobile Banking, le rechargement en sous de téléphone portable, des transferts, entre autres.

Lors de migrations vers la carte à puce, 30 % de clients l’ont fait à travers Juice. Les nouveautés sont l’identification par empreinte numérique, le paiement via QR, disponible, désormais, en français et modification de limite de transfert.