Banque de Maurice : lancement d’un rapport sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

La Banque de Maurice accueille la réunion plénière du Groupe des Superviseurs Bancaires Francophones (GSBF) les 21 et 22 mars 2024 dans ses locaux. Les gouverneurs et hauts fonctionnaires des banques centrales des pays francophones participent à cette conférence de deux jours. 

Élaboré conjointement par la Banque de Maurice et la Bank Al Maghrib dans le cadre des travaux du Groupe des Superviseurs Bancaires Francophones, le rapport sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a été lancé officiellement le 21 mars. Cela lors de l’ouverture de la Réunion Plénière du Groupe des Superviseurs Bancaires Francophones dans l’auditorium de la BoM. Le rapport renferme les retours d’expérience et le partage de bonnes pratiques provenant des deux banques centrales, soit celle de Maurice et celle du Maroc.

Par ailleurs, c’est sous le thème « La supervision bancaire face aux enjeux climatiques » que se tient la réunion plénière du Groupe des Superviseurs Bancaires Francophones (GSBF). Harvesh Seegolam, Gouverneur de la Banque de Maurice et président du GSBF soutient qu’aujourd’hui, plus que jamais, « nous sommes à un carrefour décisif, d’où la thématique de cette réunion plénière. Les choix que nous faisons, les politiques que nous instaurons, et les mesures que nous adoptons auront des répercussions significatives ». Il explique que la responsabilité est de maintenir la survie, la prospérité et la stabilité du secteur financier malgré des défis à relever. Cela passe par l’innovation, la collaboration, et une ouverture aux nouveaux paradigmes.

En vue de donner une portée internationale aux discussions qui se tiennent dans le cadre de la réunion plénière, le président du GSBF, affirme qu’il fera le nécessaire pour que les travaux du groupe aient une visibilité à l’international. « Dans cette optique, je m’efforcerai en personne à fournir une mise à jour aux autres Gouverneurs des banques centrales Francophones au mois de mai », a-t-il fait comprendre.