Faits Divers

Banderole à l’inauguration d’un complexe sportif à Parisot : les 3 membres du PTr font valoir leur droit au silence

Patrick Assirvaden, Suren Dayal et Cader-Sayed Hossen convoqués au CCID mercredi ont été interrogés puis autorisés à partir. Ils avancent que le PTr est victime de harcèlement. L’enquête se poursuit.

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Les trois membres du Parti travailliste, dont Patrick Assirvaden, son président, et deux ex-ministres, Suren Dayal et Cader-Sayed Hossen, ont été convoqués au Central CID mercredi. Ils sont interrogés dans le cadre de l’enquête sur les incidents survenus le samedi 19 novembre, à l’inauguration d’un complexe sportif à Parisot, Phoenix. Les trois membres du PTr étaient accompagnés de leur avocat, Me Yatin Varma, également membre du PTr.

Ce samedi-là, des activistes rouges avaient installé une banderole non loin du complexe sportif de Parisot. Elle portait l’inscription : « Merci Parti travailliste pou nou complex Parisot ». Des incidents ont éclaté quand la police a retiré ladite banderole.

Le Premier ministre par intérim, Showkutally Soodhun, qui procédait à cette inauguration, avait parlé de « provocation ». Le maire de Vacoas-Phœnix, Navin Ramsoondar, devait porter plainte à la police.

Interrogés à ce sujet, les trois membres du PTr se sont prévalus de leur droit au silence. Après leur interrogatoire, ils ont été autorisés à partir. Quatre autres activistes, Sanjeev Dindyal, ancien adjoint au lord-maire, Vijendra Dayal, ancien maire de Vacoas-Phoenix, Soodesh Daby et Sayad Peeroo, ont également été entendus par le Central CID.

 Patrick Assirvaden, président du PTr, a également porté plainte au Central CID contre le ministre Showkutally Soodhun. Il estime que ce dernier a tenté d’usurper le rôle du Commissaire de Police, à l’inauguration du Parisot Municipal Multipurpose Complexe, ce samedi 19 novembre.

L’enquête est supervisée par l’ACP Devanand Reekoye.

Patrick Assirvaden : « C’est un harcèlement contre le PTr »

Au Défi Quotidien, Patrick Assirvaden explique que Parti travailliste est victime de harcèlement. « Ce fut une perte de temps. Nous avons passé plus de trois heures au Central CID. On nous a posé des questions farfelues, hors sujet, telles que : depuis quand suis-je membre du PTr. Zot pe fer tousa pou intimid nou. C’est un harcèlement contre le PTr. Si les gens veulent nous remercier, est-ce un délit? », s’interroge le président du PTr.

 

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