[Bande-son] Attentats à Paris: un Mauricien raconte l’horreur au Stade de France

Il faisait partie des milliers de spectateurs qui assistaient à la rencontre de football amicale entre la France et l’Allemagne vendredi soir 13 novembre au Stade de France, l’un des six endroits frappés par les attentats à Paris. Malleck Noorbux, 52 ans et installé à Paris, a raconté sur Radio Plus samedi après-midi 14 novembre la scène d’horreur au Stade de France où trois explosions ont eu lieu. « À la 16e ou 18e minute [de la rencontre] il y a eu grand bruit, comme une explosion. Tout le monde s’est tourné la tête pour s’enquérir de la situation. Des fois il y a des pétarades au stade. Nou pann kass latet. Nous avons continué à regarder le match. [blockquote]« Trois minutes plus tard, une autre détonation a retenti, elle était encore plus forte. Nous avons cru encore une fois à une pétarade. Personne au Stade de France ne savait qu’il y avait un attentat à l’extérieur », raconte Malleck Noorbux, qui était accompagné au stade de ses deux fils et de sa fille.[/blockquote] Malleck Noorbux dit avoir constaté qu’un hélicoptère survolait la région après la rencontre : « Ce n’était pas normal. Tout le monde s’apprêtait à quitter le stade. Nous avons reçu une information selon laquelle il fallait utiliser une autre porte pour sortir. Lorsque nous sommes sortis [du stade], il y avait un grand bruit. Les gens couraient dans tous les sens. Nous ne savions pas quoi faire. « J’ai demandé au personnel de sécurité ce qui se passait. On m’a dit qu’il n’y avait aucun problème et m’a demandé de rentrer chez moi. J’ai vu une dame qui était en larmes. Elle m’a appelé dans un coin pour me dire que c’est un attentat. « Je suis resté impassible. J’ai réuni ma famille. Nous avons dû nous rendre à l’intérieur du stade et nous sommes restés sur la pelouse pendant un bon moment. C’est après avoir obtenu des informations que nous avons pu sortir », explique Malleck Noorbux sur Radio Plus.