À Baie-du-Tombeau : une mère de famille battue et violée

Kelly (prénom fictif), 35 ans, a été hospitalisée. Cette habitante de Baie-du-Tombeau allègue avoir été victime d’un viol mercredi aux petites heures, alors qu’elle marchait. « Monn bizin galoup touni pou sove », lâche avec peine cette mère de famille. La police de la localité recherche activement le suspect.

« Il était aux alentours de 3 heures, lorsque j’ai aperçu un homme qui me suivait. Il était à motocyclette », nous relate Kelly, la tête couverte d’un bandage, sur son lit d’hôpital. « Quand il s’est approché, j’ai constaté qu’à part son débardeur, il ne portait rien », poursuit-elle.

Elle tente de prendre la fuite, mais n’y parvient pas. « Linn dire mwa li anvi gayn relasion avek mwa. Monn dir li non. Linn dire mwa si mo refize li pou batt mwa », se remémore Kelly. Elle aurait alors tenté de calmer son agresseur. « Linn koumans tap moi kalot, kout pwin dan mo figir. » C’était le début du cauchemar pour la jeune femme.

« Il m’a traînée non loin des anciens appartements des dockers.  Il a déchiré mes vêtements, puis il m’a violée », affirme-t-elle. Kelly dit s’être débattue pour s’enfuir. C’est complètement dévêtue qu’elle dit avoir échappé à son agresseur. « J’ai aperçu deux autres inconnus qui venaient dans notre direction. J’en ai profité pour m’enfuir. Je me suis directement rendue chez une amie qui m’a rhabillée. Nous sommes retournées sur place. Mon agresseur avait disparu. Mes vêtements n’étaient nulle part », explique Kelly.

La police de Baie-du-Tombeau a été informée de ce viol. Kelly s’est rendue à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo où elle a été admise. « Il m’a fracturé la mâchoire », lâche-t-elle. Selon la jeune femme, c’était la première fois qu’elle voyait l’individu. Elle soutient pouvoir le reconnaître. Jeudi, elle a été examinée par un médecin de la police. Des prélèvements ont été effectués sur elle. La victime sera de nouveau interrogée par les enquêteurs pour y voir plus clair dans cette agression.