À Baie-du-Tombeau : une bougie à l’origine de l’incendie d’une maison

Joseph Codor, âgé de 50 ans, se retrouve sans logis. Sa modeste demeure en tôle et en bois est partie en fumée, dans la matinée du vendredi 6 janvier, à la rue Barbara, Baie-du-Tombeau. À l’origine de ce sinistre, une bougie qu’il avait oublié d’éteindre.

C’est la seconde fois que la maison de Joseph Codor est ravagée par le feu. Ce père de famille divorcé, qui vit seul, regrette cet oubli. « Tous les matins, je me réveille tôt pour dire une prière. J’allume alors une bougie », explique-t-il.

Vendredi, il n’a pas dérogé à ce rituel matinal. « Je me suis réveillé vers 6 heures. J’ai rangé la maison, puis, j’ai fait une prière. J’avais placé la bougie sur un meuble. Je devais me rendre à l’église Saint-Malo », poursuit-il. « J’ai reçu un appel alors que je quittais la maison pour me rendre à l’église. D’habitude, j’éteins la bougie avant de sortir, mais cette fois, j’ai complètement oublié de le faire ».

C’est une demi-heure après l’incendie que Joseph Codor, qui vend de la nourriture dans la localité sur un tricycle, a su que sa maison était la proie des flammes. « Je revenais de l’église quand ma voisine m’a appelé pour m’informer que ma maison était en feu. De retour chez moi, j’ai constaté l’étendu des dégâts », relate-t-il.

« Les sapeurs-pompiers étaient en train de circonscrire l’incendie », ajoute-t-il. « Le feu avait déjà tout consumé. J’ai tout perdu. Je dois recommencer à zéro », dit-il. La police de Baie-du-Tombeau a été mandée, de même que les éléments du Scene of Crime Office (SoCO).

Selon Joseph Codor, c’est la deuxième fois qu’il se retrouve sans logis après un incendie. « En mars 2012, j’avais une autre maison et elle avait été ravagée le feu. C’était dû à un court-circuit. J’avais reçu de l’aide de la Sécurité sociale. Petit à petit, j’ai pu construire une autre maison moins grande », dit-il.

Ses effets personnels : lit, armoire, meubles, vêtements ont été réduits en cendres. Selon lui, la valeur des pertes s’élève à Rs 150 000. « Heureusement que je peux compter sur le soutien et l’aide de mes voisins », confie-t-il.