À Baie-du-Tombeau : les flammes d’un gril ravagent une maison

D’épaisses traces de fumée noire sur le mur, des vitres endommagées, des sueurs froides… Patrick Charles, 36 ans, se souviendra encore longtemps de ce dimanche pascal où sa maison, à Baie-du-Tombeau, a été ravagée par un incendie. Le feu s’est déclaré alors qu’il préparait des grillades. Les pompiers ont pu maîtriser le feu avec l’aide des passants, mais les dégâts sont importants.

Patrick Charles, connu dans la localité comme vendeur de grillades, s’affairait dans son commerce dès les petites heures du matin pour honnorer les commandes pour la fête de Pâques quand sa maison a été la proie des flammes. « J’étais déjà sur pied dès quatre heures pour satisfaire les commandes. Mon épouse et mes trois enfants en bas âge dormaient à poings fermés quand le drame s’est produit », avance Patrick Charles. Il revient sur cet incident qui aurait pu avoir de plus graves conséquences.

« J’étais en pleine préparation des grillades quand à un moment donné, j’ai dû me rendre à l’arrière de la maison. À mon retour, le feu provenant des grils s’est propagé rapidement dans ma maison. Pris de panique, je me suis saisi d'un drap que mon épouse avait mis à sécher pour circonscrire le feu, mais cela a aggravé la situation », raconte Patrick Charles.

Impuissant face au feu qui se propage rapidement dans sa maison, il a alerté ses proches qui se sont rués sur place pour l’aider. Ils ont évacué les occupants de la maison de toute urgence. « Nou finn eklat bann vit e bann vwazin inn vinn donn koudme pou sov mo fami. Dife-la ti pe grandi e pa finn kapav sov nou bann zafer », regrette le trentenaire. Les pompiers ont pu maîtriser l’incendie avec l’aide des badauds et de proches de la famille. La police de Baie-du-Tombeau a ouvert une enquête.

Patrick Charles et les siens remercient tous ceux qui leur sont venus en aide, dont les gens « de l’église ». « Bann zafer bebe finn brile parmi ban lezot kikchoz. Vu ki nou bann zanfan Bondie, Dieu pou ed nou e mo kone ki bann dimounn pou ed nou », confie le vendeur de grillades. Il lance un appel à la générosité des Mauriciens.