Bagarre sanglante à Goodlands - La mère de la victime : «Kat dimoun inn bat mo garson kout elmet»

• La victime est sous respirateur artificiel

Une bagarre dans la soirée du mardi 5 avril, à Goodlands, a fait un blessé grave. Karim Moisdeen, 36 ans, se trouve aux soins intensifs de l’hôpital du Nord, sous respirateur artificiel. Selon les dires du trentenaire, avant qu’il ne tombe dans le coma, il a été tabassé à coups de casque intégral, lors d’une altercation avec quatre individus de la localité. Selon la mère de la victime, une affaire de cœur serait à l’origine de la dispute. L’état de santé du blessé est jugé inquiétant.

Le frère de Karim Moisdeen, âgé de 31 ans, a consigné une déposition au poste de police de Goodlands le vendredi 8 avril. Il a dénoncé les présumés auteurs de cette agression sauvage.

Au domicile des Moisdeen, samedi, c’est un sentiment mêlé de désespoir et d’incertitude qui règne. Belinda, la mère de Karim Moisdeen, est accablée. Elle raconte que vers 23 heures, jeudi, son fils s’est rendu à l’hôpital. « Après son agression, Karim n’a pas voulu pas aller à l’hôpital. Mais son épouse et moi avons remarqué qu’il n’allait pas bien. Il passait son temps à dormir. Les rares moments où il était éveillé, il ne parlait pas et bougeait à peine. Il refusait même de manger. Ce n’était pas normal. J’ai alors décidé de le conduire à l’hôpital » explique-t-elle.

Les médecins ont examiné le trentenaire et ont décelé des blessures au niveau de son crâne. « Kan inn fer scan, inn trouv disan caye dan so latet. Linn admet deswit », relate Belinda. Selon elle, les médecins traitants lui ont expliqué que le pronostic vital de son fils était engagé.

« Kan monn real lopital, li pa ti ena konesans e zot inn met kous ar li », poursuit la mère. Il était dans un état comateux. « Mo dir li leve, li pa lev ditou », dit-elle. Depuis, Karim Moisdeen est admis à l’unité des soins intensifs.

L’enquête de la police de Goodlands devrait aboutir à l’interpellation de quatre habitants de la région de Mamzelle Jeanne, Goodlands. En effet, le blessé a fourni les noms de ses agresseurs.