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Bagarre impliquant des bouncers à Grand-Baie - Bruno Laurette : «Un véritable acte de barbarie»

Bruno Laurette, formateur international en matière de sécurité, Radhakrisna Koomaren, qui assure la formation des agents de sécurité, et Popo Hazareesingh, président de l’Association des propriétaires de boîtes de nuit, étaient les principaux intervenants de l’émission Au cœur de l’info du mardi 2 avril consacrée à la bagarre sanglante survenue dimanche matin à Grand-Baie.

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Les intervenants ont répondu aux questions de Ruzayna Beegun et de Jean-Luc Émile sur l’implication des agents de sécurité dans ces heurts qui ont fait des blessés. Des véhicules avaient aussi été vandalisés.

Revenant sur l’attaque perpétrée sur un groupe de jeunes ayant passé la soirée en boîte à Grand-Baie, Bruno Lorette a parlé « d’acte de barbarie » de la part des bouncers. Il s’agit, selon lui, d’une attaque « préméditée ». Il arrive à cette conclusion en se basant sur le fait que « les bouncers ont agi en dehors de leur périmètre de travail ». Car, en aucune circonstance, les agents responsables du maintien de l’ordre dans un club n’ont le droit de sévir contre qui que ce soit en dehors de la boîte de nuit. Les interventions dans les endroits publics sont exclusivement du ressort de la police.

Pour sa part, Radhakrisna Koomaren, a répondu à des questions sur le cadre légal dans lequel les agents de sécurité sont appelés à opérer. Il dira que « les videurs de boîtes de nuit n’existent plus, que les agents de sécurité sont tenus de respecter la loi et qu’ils n’ont pas le droit d’agir comme ils l’ont fait dimanche. » Il y a des cours de formation à leur intention qu’ils doivent suivre pour leur permettre d’adopter la bonne attitude en cas de frictions avec le  public.

Popo Hazareesingh, de son côté, a affirmé que les membres de son association, au nombre d’une dizaine, ne rencontrent jamais ce genre de problèmes de violence. Les agents de sécurité qu’ils recrutent disposent de permis délivrés par le commissaire de police. Les membres de l’association sont aussi très à cheval sur le respect de la bonne pratique. Ainsi, les risques de voir les repris de justice atterrir dans ces boîtes de nuit sont inexistants.

Lors de cette émission, les hommes politiques ont également pris pour leur grade en raison de leur « proximité et leur tolérance envers les gros bras, une situation qui prévaut surtout en période de campagne électorale ».

 

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