Après ses études supérieures qui lui ont valu un diplôme en Graphic Design, Aziziah Soydan a choisi d’être fleuriste. La jeune fille côtoie les fleurs dès sa plus tendre enfance, sa famille étant dans la floriculture depuis des générations.
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Mercredi matin, peu avant 9 heures, on est devant Zia Blooms Florist, atelier de fleuriste tenu par Aziziah Soydan depuis deux ans. À l’arrière, il y a une grande plantation de fleurs. Deux laboureurs sont au travail. L’un bine la terre en poussant une motobineuse et l’autre se consacre aux plantes. « Nous sommes dans la culture des fleurs et des légumes depuis trois générations et nous comptons perpétuer cette tradition », dit la jeune fille .
Aziziah Soydan reçoit des commandes pour les mariages, fiançailles et autres fêtes familiales. Elle prépare aussi des couronnes mortuaires. La jeune fille confie au Défi Quotidien qu’elle est redevable envers Govinden Kistnen, directeur de L’Oiseau du Paradis et sa fille qui lui ont appris l’art de la composition des bouquets. Elle explique que composer un bouquet demande beaucoup d’imagination. Très décontractée, elle avoue que sa formation en Graphic Design a développé son côté créatif. « Pour faire face à la concurrence, il faut toujours créer des modèles, suivre les nouvelles tendances et faire beaucoup de recherches. »
Pour faire face à la concurrence il faut créer des modèles, suivre les tendances, faire des recherches."
Dans l’atelier de la fleuriste, on trouve des gerberas, œillets, chrysanthèmes, roses et autres fleurs, les unes plus belles que les autres. Si certaines sont des produits maison, d’autres sont importées. Aziziah Soydan avoue que les fleurs importées sont plus résistantes. Les prix d’un bouquet démarrent à Rs 50. Pour un mariage, tout dépend de l’investissement du client. « Mais quel que soit le budget, nous faisons tout pour donner satisfaction à la clientèle. »
N’arrivant pas à décrocher un travail après ses études supérieures, Aziziah Soydan décide de se joindre à l’entreprise familiale. « Auparavant, on plantait et vendait des fleurs. Je me suis dit pourquoi ne pas lancer une petite entreprise de fleuriste ? » Avec la bénédiction de ses parents, elle suivra des cours de fleuriste. Ces derniers financeront aussi la construction de son atelier. « Je leur serai toujours reconnaissante. Non seulement ont-ils financé mes études universitaires, mais ils m’ont aussi soutenue financièrement pour mes premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat. »
À quelques mètres de là, Imran, le père d’Aziziah Soydan, préparait la terre pour les semences et sa mère Sahela arrosait des pots de fleurs. La jeune fille nous apprend qu’outre la culture et la vente des fleurs, ils vendent aussi des plantules de fleurs pour les amateurs du jardinage. Ils cultivent également des fleurs dans des pots qu’ils proposent à la vente.
Aziziah Soydan nous confie qu’elle a toujours aidé ses parents dans la plantation après les heures de classe et pendant les vacances scolaires. « J’avais hérité de mes parents une petite portion de terrain où je plantais des fleurs. C’était toujours un plaisir pour moi de les voir grandir chaque jour jusqu’à leur floraison. » Elle n’hésite pas à cultiver la terre, si le temps lui permet, même si c’est un domaine dont s’occupent surtout ses parents et son frère. La fleuriste avoue qu’aujourd’hui, elle ne regrette pas de n’avoir pu trouver un emploi comme graphiste. « La floriculture est mon domaine de prédilection. »
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