Azagen Mookien meurt après un accident survenu à Moka : le motocycliste percuté par une voiture qui a grillé un feu rouge

Chauffeur de profession, Azagen Mookien, 40 ans, a été victime d’un accident de la route, le 31 janvier, alors qu’il circulait à motocyclette. Cet habitant de Dagotière est décédé trois jours plus tard sur son lit d’hôpital. Il laisse derrière lui sa femme et son fils de 6 ans. Le conducteur de la voiture impliquée fait l’objet d’une accusation provisoire d’homicide involontaire.

Azagen Mookien a succombé à ses blessures, ce jeudi 3 février, après avoir été victime d’un accident de la circulation le lundi 31 janvier. Ce jour-là, il venait de terminer son service en tant que chauffeur dans une entreprise privée et se dirigeait vers sa maison, à Dagotière, au guidon de sa motocyclette rouge de la marque Suzuki. Vers 19h35, il circulait sur la route de Gentilly, en direction de Saint-Pierre, quand il a été percuté par une voiture grise, conduite par un comptable de 26 ans. 

« Nous avons été informés par la police que la voiture ne s’était pas arrêtée à un feu rouge et qu’Azagen arrivait au même moment à cette intersection. Sa moto et lui ont été projetés contre la colonne des feux de signalisation », explique Emraj Bashley, le cousin de la victime.

Grièvement blessé, l’habitant de Dagotière a été conduit à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, par le Samu. Après avoir subi une intervention chirurgicale, il est tombé dans le coma. Placé en soins intensifs, Azagen Mookien est décédé ce jeudi à 21h40, soit trois jours après l’accident. Le rapport de l’autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police a attribué la cause de la mort à de multiples blessures. Les funérailles du quadragénaire ont eu lieu ce vendredi.

« Nous sommes restés longtemps devant la morgue de l’hôpital à attendre que l’autopsie soit terminée. C’était comme si je ressentais la douleur qu’il avait dû endurer pendant ces trois jours cloués sur son lit d’hôpital. Lui seul sait à quel point cela a été difficile pour lui », confie Emraj. Il raconte qu’Azagen était fils unique et avait commencé à travailler très jeune.

Les proches d’Azagen le décrivent comme un homme dont le tempérament était doux. Le père de famille passait tout son temps libre auprès de sa femme et de son fils, âgé de 6 ans. « Il avait à cœur les valeurs familiales. Ces valeurs lui ont manqué pendant son enfance et c’est pourquoi il chérissait sa famille », poursuit son cousin.

La police de Moka a ouvert une enquête dans le but de déterminer les circonstances exactes de cet accident. L’alcootest pratiqué sur le conducteur de la voiture impliquée s’est révélé négatif. Une accusation provisoire d’homicide involontaire a été retenue contre le comptable.