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Avocats des corps parapublics: faut-il introduire un barème pour les honoraires ?

La polémique suscitée par le paiement de Rs 19 millions à l’avocat Kailash Trilochun a été évoquée lors de l’émission ‘Au cœur de l’info’ sur Radio Plus, samedi. Suresh Seebaluck, ancien chef de la Fonction publique, se dit en faveur d’un barème à payer aux avocats de ces institutions.

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Faut-il imposer un barème pour les avocats retenus par les corps parapublics ? La question a été prise sur le fond lors de l’émission ‘Au cœur de l’info’ sur Radio Plus. Émission animée par Nawaz Noorbux et Judgish Joypaul. Un thème qui fait suite au versement de Rs 19 millions d’honoraires à l’avocat Kailash Trilochun par l’ICTA.

Lors de son intervention, Suresh Seebaluck, ex-secrétaire au Cabinet, explique qu’il est désormais nécessaire d’établir des « règlements » pour éviter d’éventuels abus. Il suggère la mise en place d’un barème pour ces avocats et l’utilisation des services des avocats du State Law Office « qui sont des officiers très capables ». Une telle décision, dit-il, incombe aux responsables des institutions concernées.

« Les responsables de ces institutions doivent se montrer plus vigilants en retenant les services d’un avocat du privé. Avant que l’affaire soit prise, les responsables devraient déterminer avec l’avocat dont les services ont été retenus, le montant approximatif de ses honoraires.»

Krishna Oolun, ancien directeur de l’ICTA devait, lui, souligner que les Rs 19 millions d’honoraires versés sont « assez choquants », même s’il précise ne pouvoir se prononcer, n’étant pas avocat. « Le conseil d’administration de l’ICTA doit assumer ses responsabilités dans cette affaire », dit-il. Krishna Oolun fait ressortir la nécessité de lancer un appel d’offres avant d’octroyer un contrat pour plus de Rs 5 millions.

Rajesh Bucktowarsing, Président de la Law Society (regroupant les avoués) souligne que les membres de la profession légale ont un code de conduite qui indique que les honoraires doivent être réclamés sur une base « juste ». Parmi ces considérations : le temps de travail qu’un cas exigera ou la complexité de l’affaire. « Il serait difficile d’instituer un barème pour les avocats, dans la mesure où un avocat d’expérience réclamera davantage que celui qui n’en a pas beaucoup ».

 

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