Avinash Teeluck a l’étoffe d’un politicien. Il captive facilement l’attention de son public quand il parle. À 36 ans, ce juriste d’affaires est aussi un jeune père de famille et un époux dévoué. Rencontre avec le président de Solaris qui vient de se lancer dans l’événementiel.
Il se lance des défis et se donne corps et âme pour les relever. Avinash Teeluck est de ceux qui s’investissent à fond dans tout ce qu’il fait. Tout récemment, il s’est fait connaître dans un tout autre domaine loin de ses registres habituels : l’événementiel. Pour faire venir la chanteuse américaine Vidya, il a mis en place une nouvelle entreprise : Umagic.
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« Dans le passé, j’ai participé à l’organisation d’un concert et je m’étais dit qu’un jour je me lancerais ce défi. C’est fait avec le concert de Vidya. Maintenant, je pense mettre la barre encore plus haute et trouver un artiste de calibre pour mon prochain événement », lance d’emblée Avinash. Il aime s’imposer des challenges pour se surpasser.
Avinash a des rêves et des ambitions. Il se donne les moyens de concrétiser chacun de ses projets. « Quand je me mets quelque chose en tête, il m’est difficile de laisser tomber. Il me faut aller jusqu’au but et voir le projet aboutir. ‘Mo fer latet lipie pou resi fer li’ », raconte-t-il.
Et derrière ce jeune homme motivé et audacieux, on retrouve une figure féminine tout aussi dynamique : Prina Jeeha, son épouse. Cinq ans après leurs noces, les deux filent le parfait amour. Il dit même avoir trouvé la femme idéale. Ses passions regroupent souvent les gens qu’ils aiment, dont sa famille incluant son père, sa sœur, et sa femme, et c’est autour d’une table qu’il aime partager un repas. « J’aime la bonne cuisine. Des plats goûteux et savoureux. Que ce soit la cuisine chinoise, thaïe, indienne ou mauricienne. Il faut surtout que les plats soient bons», raconte Avinash qui met la main à la pâte et fait de la cuisine de temps en temps.
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Loin d’être un fan de foot
Depuis un an, il est l’heureux papa de la petite Nawmi. Une petite boule d’énergie qui captive l’attention de ses parents. Et qui fait aussi qu’Avinash Teeluck préfère nettement rester au chaud à la maison avec sa petite famille que de sortir. « J’ai un attachement très particulier avec ma maison. Où que j’aille, je ressens le besoin de retourner chez moi. En voyage, j’ai vite le mal du pays », raconte le jeune papa. S’affaler dans le sofa dans son salon est pour lui le meilleur des moments. Loin d’être un fan de foot, sa télé est branchée sur les chaînes orientales, dont B4U Movies et Star Gold, et le papa gâteau peut passer des heures à enchaîner les séries et films, mais que durant son weekend de libre. Sinon, il est bien trop occupé à essayer de changer le monde… Quant à la question de comment il jongle entre ses multiples responsabilités ? Il déclare être surtout passionné par ce qu’il fait et du coup « je n’ai pas besoin de me plier en quatre. Je trouve le temps parce que j’ai envie de le faire », indique-t-il. D’ailleurs, le social a toujours fait partie de sa vie depuis son enfance. « Mon père était très impliqué dans le social et j’ai grandi avec ces mêmes valeurs et principes qui est d’aller vers les autres. Difficile de faire autrement », raconte-t-il. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"19422","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-33428","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Avinash Teeluck"}}]]La politique
Il s’est lancé dans le social en retournant de l’Angleterre où il étudiait. « J’ai fait mon LLB à Maurice et par la suite, j’ai poursuivi mes études en Angleterre. à mon fois retour et une fois ma vie professionnelle plus stable, je sentais que je devais faire quelque chose de plus », explique-t-il. Cette année, Solaris fête ses cinq ans d’existence et pour Avinash, c’est un travail d’équipe qui se doit d’être célébré. L’un des plus gros projets de l’association a été la mise sur pied d’un centre de chimiothérapie à l’hôpital du Nord. « Pour les autres, c’était un projet fou qui était impossible pour une association. Mais, moi, je savais qu’il fallait mettre cela sur pied quoiqu’il arrive », se remémore-t-il. Selon lui, il fait de la politique à travers ses engagements. « On n’a pas besoin d’être dans un parti pour faire de la politique. Quelqu’un qui milite pour l’avancement et le développement du pays fait de la politique. On donne une partie de nous-mêmes aux autres. Pour ce qui est de la politique active, on verra en temps et lieu… », dit Avinash.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !