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Avinash Teeluck : «À ce stade, Anwar Husnoo n’est pas à blâmer»

Le ministre Avinash Teeluck.

Jusqu’à preuve du contraire, le ministre des Collectivités locales, le Dr Anwar Husnoo, n’est pas fautif de la situation chaotique qu’a connue le pays le lundi 15 janvier dernier lors du passage du cyclone Belal. C’est en somme ce qu’a fait comprendre le ministre des Arts et du patrimoine culturel, Avinash Teeluck, qui a demandé à intervenir, par téléphone, lors de l’émission Au Cœur de l’Info sur Radio Plus, hier. L’émission intitulée « Bourde de la station météo ou faute collective » était animée par Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul.

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Pour le ministre Avinash Teeluck, son collègue Anwar Husnoo aurait agi sur la base des informations techniques que lui aurait communiquées le directeur de la météo. « Je pense qu’il est assez clair qu’à ce stade, le Dr Husnoo n’est pas à blâmer, à la lumière de tout ce que nous avons comme élément. Avec la vidéo [de la MBC] et les communiqués [de la météo], il est clair qu’Anwar Husnoo n’a rien à se reprocher », soutient-il. 

Le ministre estime que si des informations précises avaient été communiquées, le gouvernement aurait fait ce qu’il fallait. « Si à un moment donné nous avions eu comme information qu’il allait y avoir des pluies torrentielles, ne pensez-vous pas que les décisions nécessaires auraient été prises ? ‘Li kler dan sa kominike-la ki informasyon ki ti bizin done, pann done’. Il n’y a pas eu une bonne lecture de la situation météorologique ce jour-là », persiste-t-il.

Selon lui, la décision de fermer les écoles et les crèches alors qu’un avertissement de classe 1 seulement était en vigueur n’a rien de nouveau. « Même lorsqu’il y a eu des avis de fortes pluies, décision a déjà été prise de garder les écoles et les crèches fermer », fait-il ressortir. 

Position légale

Intervenant par téléphone, l’avocat Gavin Glover, dont les services ont été retenus par l’ex directeur de la météo, indique que son client, qui fait l’objet d’une suspension, se donne un temps de réflexion pour décider de la marche à suivre. « Mais Ram Dhurmea ne va pas se laisser faire, ça c’est clair. (…) Il prendra la position légale nécessaire afin de protéger ses intérêts en temps et lieu », dit-il.

N’empêche, le Senior Counsel juge « extrêmement regrettable » la diffusion d’un extrait d’une vidéo de Ram Dhurmea prenant la parole lors d’une réunion du National Crisis Committee tenue le dimanche 14 janvier en fin d’après-midi. « C’est chagrinant de constater que nous sommes arrivés à un stade dans ce pays où il faut monter une vidéo pareille pour qu’ils essayent de prouver qu’ils ont eu raison de dire ce qu’ils ont dit politiquement. Il est malheureux que Ram Dhurmea ait à subir cela », se désole-t-il.

Présent sur le plateau, l’avocat Samad Golamaully demande une enquête indépendante sur ce qu’il considère de « catastrophic failure ». Une enquête durant laquelle et Ram Dhurmea et le ministre Anwar Husnoo ne peuvent rester à leur poste, selon lui. Quant à son confrère, l’avocat Rama Valayden, ancien Attorney General et un des dirigeants de Linion Moris, il estime que ce qui s’est passé ne peut être imputé à l’ex directeur de la météo. Il demande aux syndicalistes du secteur public de se rallier derrière Ram Dhurmea pour demander que sa suspension soit levée.

 

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