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Avant sa mort, Doorven, 61 ans : «mo golett finn tap ar difil kouran»

Le défunt était un père de famille à la retraite.
  • Priscila, son épouse : « Li difisil pou nou aksepte enn disparision soudenn koumsa »

Fin tragique pour Doorven Comarasawmy, 61 ans, après sept semaines à l’unité des soins des grands brûlés, à l’hôpital Princess Margaret Orthopaedic Centre. Cet habitant de Rose-Hill est décédé après avoir été victime d’une électrocution. Les faits remontent au lundi 27 mai, alors que le retraité s’adonnait à une partie de pêche dans une rivière à Bambous, Médine. À un moment, la canne à pêche utilisée par Doorven Comarasawmy s’est retrouvée coincée avec un câble électrique. Il aurait tenté de la démêler. Cette tentative s’est avérée critique pour le sexagénaire, qui a été électrocuté et brûlé au troisième degré. 

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C’est la victime elle-même qui avait alerté son épouse Priscila au téléphone après l’électrocution. Doorven Comarasawmy avait alors été conduit à l’hôpital, après que ses vêtements avaient pris feu. Depuis, il avait été placé à l’ICU Burns Unit de l’hôpital Victoria.

La police de Rose-Hill a déjà enregistré sa version sur son lit d’hôpital. Il avait expliqué les circonstances entourant les brûlures subies : « Mo golett finn tap ar difil kouran, monn brile », avait-il confié. L’enquête policière privilégie la thèse d’un acte accidentel. 

Au Défi Media Group, sa veuve Priscila raconte que le jour du drame, il lui avait dit qu’il allait rester à la maison. Mais dans l’après-midi, Priscila affirme que Doorven est parti à la rencontre des amis du quartier. Ils ont ensuite décidé d’aller pêcher dans un lieu habituel, soit dans une rivière à Bambous. Priscila relate que son époux était accompagné de deux amis de pêche lorsque le drame s’est produit. Ces derniers ont été témoins de la scène. 

Elle confie qu’il lui est difficile de faire face à ce terrible coup du destin depuis la disparition de celui qui a partagé les trente-trois dernières années de sa vie. 

« Depi 33 zan nou’nn marye, nou ena de zanfan », lâche la veuve.

Priscila raconte que Doorven avait bâti sa carrière professionnelle dans le domaine du textile, travaillant comme coupeur de tissu dans une usine. Il y a plus d’un an, après ses soixante ans, il avait décidé de se consacrer à sa famille et avait pris sa retraite. Il consacrait sa vie en grande partie à sa passion pour la pêche, aux côtés des amis du quartier. Il accordait aussi une importante partie de son temps à la famille et à ses deux enfants, de jeunes adultes âgés de 24 et 32 ans, partage Priscila.

 

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