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Avant-bras coincé entre la portière d’un autobus : une vigile et son époux réclament Rs 444 000 à la CNT et à la SICOM

CNT Elle a rapporté l’accident au bureau central de la Corporation Nationale de Transport.

Elle menait une vie paisible avant son accident, le 10 décembre 2013. Cette Quatrebornaise a eu l’avant-bras coincé entre la portière d’un autobus et a cessé de travailler du jour au lendemain. Cette vigile et son époux réclament Rs 444 000 de dommages à la Corporation Nationale de Transport (CNT) et à la State Insurance Company of Mauritius Ltd (SICOM) en cour civile intermédiaire.

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Cette vigile de Quatre-Bornes ne compte pas baisser les bras. Dans sa plainte logée le 15 mai 2018, elle relate son accident survenu le 10 décembre 2013. Devant la cour intermédiaire, son époux et elle réclament conjointement des dommages de Rs 444 000 à la CNT et à la SICOM, compagnie qui assurait l’autobus de la corporation.

Le procès sera appelé le 15 octobre 2018 devant cette instance. La plaignante a retenu les services de l’avocat Kishna Dhondee et de l’avoué Annarubee Ramalingum. Le jour de l’accident, la vigile était sur l’arrêt d'autobus à Sunray. Elle attendait le transport qui la mènerait à son domicile à Quatre-Bornes.
Il était 17 h00 lorsqu’un bus de la CNT s’arrête pour prendre des passagers. Le véhicule desservait le trajet en direction « Bord Cascades ». La vigile monte à bord quand, soudain, la portière s’est refermée sur son avant-bras. Celui-ci est demeuré coincé dans la portière.

La vigile affirme que le chauffeur n’a pas fait attention à elle, car il « a négligemment fermé la portière. » Au moment des faits, le receveur se trouvait à l’arrière du bus. « Il avait laissé la portière sans surveillance.» Quand il a pris conscience de l’accident de la passagère, le receveur est venu la voir. Il a promis de mentionner l’accident sur sa feuille de route.

Vu l’heure tardive et qu’elle réside à Quatre-Bornes, la dame a pris le même autobus pour se rendre à l’hôpital Victoria de Candos pour des soins. « La douleur durant le trajet était insupportable. Après avoir été examinée par une équipe médicale, mon avant-bras a été plâtré. »

Le 11 décembre 2013, la plaignante dit avoir rapporté l’accident au bureau central de la CNT à Bonne-Terre, Vacoas, ainsi qu’au poste de police de La Tour Koenig.

La dame affirme n’avoir pu travailler pendant un mois, avant de devoir quitter son emploi par la suite. Ce qui a beaucoup perturbé sa vie familiale. « Je me suis retrouvée avec des soucis financiers, je n’ai pu payer les leçons de ma fille qui était en Higher School Cerficate et j’ai dû employer une servante pour assurer de l’entretien de ma maison. » La plaignante souligne que cet accident a laissé de lourdes séquelles, notamment un profond traumatisme. « Les médecins qui m’ont examinée ont établi que je souffrais de 20% d’incapacité permanente. »

Pour les deux époux, la CNT doit répondre de sa faute, suite aux blessures qu’elle a subies lors de cet accident. « Le chauffeur de l’autobus s’est montré très imprudent, de même que le receveur. » C’est pour ces raisons qu’ils réclament à la CNT et à la SICOM Rs 444 000 de dommages pour les préjudices subis.

 

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