Une bougie allumée sur une table dans le salon. Le sofa pas à sa place habituelle. Une lampe renversée. Du « vin » éparpillé sur le sol, alors qu’il s’agissait en fait du sang de Vanessa Lagesse…. Saraspadee Muneesamy, l’ancienne employée de maison de la styliste, a témoigné hier, dans le procès intenté à l’homme d’affaires Bernard Maigrot aux Assises. Elle est le dernier témoin de la poursuite.
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L’aide-ménagère a décrit le désordre qui régnait, le 10 mars 2001, dans le salon de Vanessa Lagesse. Ce jour-là, elle s’était rendue au bungalow de la styliste vers 13 h 05. Elle s’est servie de la clé que lui avait donnée Vanessa Lagesse pour ouvrir la porte. Toutefois, la grille ne s’ouvrait pas. Elle a alors entrevu la pièce. Le lit était fait. En entendant le bruit l’eau, Saraspadee Muneesamy avait pensé que sa patronne était sous la douche.
« Telefonn inn sone ek mo finn pran a traver griy. Enn misie inn dir alo, apre linn koupe », a-t-elle déclaré. Elle ne connaissait pas l’interlocuteur, mais se rappelle qu’une semaine avant, la même voix avait appelé Vanessa Lagesse. Voyant le temps passer, elle s’est rendue chez Sunita, l’employée de maison de la mère de Vanessa Lagesse. Plus tard, l’époux de Sunita est venu lui annoncer que sa patronne est décédée.
L’audience se poursuit ce jeudi avec les témoins de la défense. Bernard Maigrot plaide non coupable du meurtre sans préméditation de Vanessa Lagesse dans l’affaire. Celle-ci était âgée de 35 ans. Son corps avait été découvert le 10 mars 2001 dans la baignoire de son bungalow à Grand-Baie.
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