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Autosuffisance alimentaire: La K-Force Foundation en séminaire

Les 54 familles du quartier de Folles Herbes ont été réunies par la K-FORCE Foundation le 12 septembre. Elles étaient invitées à un séminaire d’une demi-journée à la salle d’œuvre de l’église St-Sauveur à Bambous. Ces 54 familles, toutes originaires de Rodrigues, participent activement à un programme d’autosuffisance alimentaire dans le cadre du combat contre la pauvreté. La K-Force s’est jointe aux efforts de Jean-Noël Adolphe, autrefois cheville ouvrière de l’Institut pour le Développement et le Progrès, aujourd’hui cadre chez General Construction. Les familles sont encadrées par une Social Worker qui assure les démarches nécessaires, veille à la bonne distribution du petit-déjeuner quotidien à chaque enfant et leur présence régulière à l’école, entre autres. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"634","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-329","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"450","height":"350","alt":"La K-Force Foundation en s\u00e9minaire"}}]]La fondation œuvre à l’aménagement d’un jardin potager pour chaque famille, afin qu’elles puissent produire les légumes qu’elles consomment au quotidien. La K-FORCE est elle-même soutenue par le Mouvement pour l’Autosuffisance alimentaire (MAA) pour les techniques, les semences, la transplantation, l’arrosage, et la récolte des légumes. Le séminaire avait pour objectif de dresser un bilan après une année et demie d’activités de potager familial, identifier les forces et les faiblesses du programme et proposer des moyens pour rehausser la production. Jean-Noël Adolphe s’est réjoui de l’assiduité des familles engagées dans le projet. « D’ici peu, l’aménagement d’un centre polyvalent près du village sera complété. Il servira de lieu de rencontre et sera un point focal important pour les habitants de Folles Herbes. Le but, à terme, est non seulement de partager ses produits, mais aussi de trouver les moyens de les vendre afin qu’ils procurent un revenu aux familles.»

Forces et faiblesses

Les familles sont unanimes à dire que leur quotidien a changé et que leurs enfants participent aux activités de jardinage. « Les légumes sont à portée de main et de bonne qualité, sans apports chimiques. Ils sont fertilisés avec du compost. La production de laitues, de coriandre et de haricots, de piments est abondante. Le seul problème récurrent :  l’endroit est sec et l’eau n’est pas disponible régulièrement. Il faut lutter contre les escargots, les chenilles et tenir éloignés les chiens errants. Éric Mangar, Manager du Mouvement pour l’autosuffisance alimentaire, a présenté les diverses techniques de jardinage, les semences, l’importance de bien préparer la terre avec le compost-maison, l’arrosage et la transplantation. « Il est encourageant de voir que quelques familles ont aménagé un petit poulailler. Ce qui peut être intégré aux activités de jardinage. Au final, si l’on mange sainement, on jouira d’une bonne santé et l’on évitera des maladies graves. » Vijay Naraidoo, manager de la K-FORCE, a réitéré l’engagement de la  fondation à encourager les familles dans leur projet et d’explorer la possibilité de planter davantage de légumes (bringelle, lalo, grenadine) dans les bacs mis à leur disposition. « Il faudra aussi développer un système de captage d’eau de pluie et de production de compost.»
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