Auto-école: la clientèle boostée par les vacances scolaires

La demande pour la conduite automatique augmente selon un moniteur d’auto-école.

Qui dit vacances estivales dit aussi temps libre pour les étudiants. Certains d’entre eux optent pour des formations afin d’obtenir un permis de conduire. Ce qui constitue une aubaine pour les instructeurs d’auto-école.

Une hausse de 10 % à 20 % est notée dans le taux des apprenants. « Après les examens, de nombreux étudiants veulent apprendre à manier le volant avec souplesse », souligne Asraf Sohawon, instructeur d’auto-école. Beelkish Damaree, de Damaree Driving School, partage cet avis, ajoutant que le nombre de clients connaîtra un bond d’ici la fin du mois de novembre. Premila Dhunputh, monitrice de Femina Driving School, précise que l’affluence des étudiants chez les formateurs continuera à augmenter jusqu’à la fin du mois de décembre et pourrait même s’étendre jusqu’à la deuxième semaine de janvier.

[panel contents="Frais d’entrée: De Rs 1 000 à Rs 1 500 Leçon (conduite manuelle) durant une heure: Environ Rs 350 Leçon en voiture (à boîte de vitesse manuelle) durant 30 minutes: De Rs 200 à Rs 250 Leçon (option automatique) d’une durée d’une heure: Rs 400" label="Info" style="info" custom_class=""]

L’option automatique préférée

Asraf Sohawon précise qu’il constate que la tendance penche davantage du côté des femmes, indépendamment de leur âge. « Certaines souhaitent pouvoir se rendre sur leur lieu de travail en voiture, d’autres pour être indépendantes ou pour aller déposer et chercher les enfants à l’école ou aux leçons particulières », soutient-il. Notre interlocuteur ajoute que même si la demande pour les leçons d’auto-école en voiture à transmission manuelle demeure toujours stable, celle pour des voitures automatiques augmente. Beelkish Damaree fait ressortir que ses clientes préfèrent apprendre et passer l’examen en voiture automatique. Elles peuvent commencer par la pratique sur ‘la route’ pour la conduite ‘manuelle’. Toutefois, Premila Dhunputh fait ressortir que le nombre de moniteurs d’auto-école qui exercent sans permis gâche le travail de ceux qui gagnent leur pain honnêtement.