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Audit – Santé : des médicaments de mauvaise qualité qui coûtent très cher à l’Etat

Photo d'illustration.

Le ministère de la Santé a dépensé Rs 1 milliard pour l’acquisition de médicaments. C’est ce qui ressort du rapport de l’Audit, publié ce mardi 27 mars. Les procédures d’achats, les exercices d’appels d’offres ou encore le Departmental Bid Committee de ce ministère sont montrés du doigt. 

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Le rapport révèle que plusieurs flacons de sirop pour la toux, des injections et des ampoules ont été retirés des centres hospitaliers car ils contenaient des particules et ne pouvaient donc plus être utilisés par les patients. Ces pertes ne pourront être récupérées en raison des incohérences au niveau des unités d’approvisionnement et des appels d’offres. 

Dans d’autres cas, impossible d’expliquer comment un fournisseur de médicament a pu voir son offre rejetée parce qu’elle ne répondait pas aux critères alors que le même médicament, provenant du même fournisseur, était déjà utilisé dans les hôpitaux publics. 

De plus, des offres ont été rejetées et le Bid Evaluation Committee a recommandé d’autres offres même si les prix proposés étaient quatre fois plus élevés. 

En ce qui concerne les médicaments essentiels, une liste préparée en janvier 2017 n’a pas été prise en considération lors de l’exercice de «procurement» pour l’année 2017-2018. Du coup, certains nouveaux médicaments introduits dans cette liste pour la première fois n’ont pas été achetés. 

Le bureau de l’Audit révèle que le ministère de la Santé n’a pas de registre approprié pour les équipements médicaux. 

Dans son rapport, le bureau de l’Audit fait aussi ressortir que les équipements de radiothérapie sont inadéquats vu le nombre de patients atteints de cancer dans le pays. Sur Rs 87 millions pour le projet de convertir une clinique en un «cancer centre», seuls 2 millions ont été déboursés, d’où l’urgence de proposer un centre pour traiter les patients atteints de cancer. 

L’Audit recommande d’adopter des procédures appropriées pour les acquisitions. Il estime que le Departmental Bid Committee du ministère de la Santé n’a pas exercé un contrôle adéquat sur les documents des soumissionnaires. Ce comité a aussi failli à sa tâche de s’assurer que tous les soumissionnaires aient une chance égale et a permis à un système sans «checks and balances» de continuer à opérer pendant longtemps.

 

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