Audiovisuel : la MBC propose de former les attachés de presse

MBC La MBC a sollicité les services d’une société française créée par un ancien journaliste de RFI pour former les attachés de presse.

Dans une lettre adressée aux différents ministères, la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) propose d’assurer la formation des attachés de presse des ministres. Si les ministres concernés sont favorables à cette idée, il semblerait toutefois que ce soit au niveau de certains attachés de presse que cela poserait problème.

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« Pour mieux honorer sa mission de service public en tant que plateforme incontournable de l’espace audiovisuel, la MBC souhaite entamer une nouvelle forme de collaboration avec les ministères », peut-on lire dans la correspondance adressée aux ministères.

La station de radiotélévision nationale s’engage ainsi à former les conseillers en communication et les attachés de presse à travers Samsa.fr,  société française spécialisée dans la formation en vidéo. L’organisme a été créé en 2010 par un ancien journaliste de Radio France Internationale afin de mieux répondre aux besoins des médias et des producteurs de contenus numériques.

En ce qui concerne les frais de formation exigées par cette agence française, on apprend que la note s’élève à 500 euros par participant. À travers cette formation, les attachés de presse pourront apprendre à filmer et à assurer le montage des vidéos pour des plateformes numériques telles que Facebook, YouTube et Twitter, entre autres. Cette formation permettra aussi aux communicants d’envoyer à distance des images, des photos et des bandes-son à la MBC, qui se chargera de les diffuser sur ses différents supports.

Si on apprend que cette initiative a été favorablement accueillie par certains ministres, c’est au niveau des attachés de presse qu’il semble y avoir polémique. Ces derniers se demandent en effet ce que font ceux et celles qui viennent d’être recrutés comme Journalistes reporters d’images (JRI). « Il est bon de savoir que d’autres employés de la MBC avaient été formés comme JRI mais qu’ils n’opèrent plus à ce titre alors qu’ils continuent de toucher une allocation en ce sens », fait ressortir un attaché de presse mécontent.

D’autres attachés de presse soutiennent, quant à eux, que cette formation ne serait pas aux normes. Car pour de tels cours payants, il faudrait, selon eux, avoir une autorisation de la Mauritius Qualifications Authority.

 

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