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Aucun mandat d’arrêt et aucune accusation provisoire contre Nandanee Soornack

Nandanee Soornack ne fait l’objet d’aucune charge provisoire ni d’aucun mandat d’arrêt depuis 10 heures ce vendredi 7 avril. C’est ce qu’a annoncé la magistrate Adila Hamuth dans son « ruling » prononcé le même jour.

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Toutefois, la femme d’affaires, qui s’est réfugiée en Italie, n’est pas pour autant tirée d’affaire car la police peut à tout moment l’arrêter si les conditions légales sont réunies.

Ce « ruling » de la magistrate Adila Hamuth fait suite à une motion présentée par l’avocat de Nandanee Soornack, Me Yatin Varma. Celui-ci avait objecté à ce que les mandats d’arrêt émis par la police contre sa cliente soient étendus.

La motion de Me Yatin Varma intervient après que la Cour de cassation en Italie a rejeté l’appel de l’État mauricien réclamant l’extradition de Nandanee Soornack. Cette instance a indiqué qu’aucun appel n’est possible contre cette décision, comme l’atteste une correspondance des conseils légaux de l’État mauricien en Italie au bureau de l’Attorney General.

La police, de son côté, avait demandé l’extension de ces mandats d’arrêt car la femme d’affaires, un temps proche de l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam, est toujours « wanted ».

Nandanee Soornack avait quitté Maurice le 11 décembre 2014, le jour de la chute de Navin Ramgoolam du poste de Premier ministre, pour se réfugier en Italie. Elle est depuis recherchée dans sept affaires criminelles. C’est ainsi qu’elle faisait l’objet de sept mandats d’arrêt émis par le tribunal de Port-Louis.

Ci-dessous le « ruling » dans son intégralité :

 

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