L’ultimatum est lancé. lls ont jusqu’à 5 heures du matin, le lundi 16 juillet, pour quitter le Youth Community Centre de Tranquebar. Faute de quoi, Stephano Gioranny, 37 ans, sa compagne Judiste ainsi que leurs quatre enfants âgés de trois, huit, 13 et 15 ans, seront expulsés de force.
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Ils occupent les lieux depuis le 27 janvier 2018. Ils y ont trouvé refuge, tout comme d’autres familles, après le passage de la tempête Berguitta. S’il y avait au départ 29 personnes dans le centre, seuls Stephano et les siens sont restés. La maison dans laquelle ils ont vécu une trentaine d’années sur un terrain de l’État a été complètement détruite. « Kan nou lakaz inn detrir, bann ofisie minister lozman ti vinn verifie. Zot ti dir nou ki zot ti pou fer nou demars kot NEF et NHDC pou nou gagn enn lakaz dan de semenn. Finn gagn set mwa depi nou dan sant. Zordi pe met nou lor lari », déplore Stephano.
Sauf que la famille n’a nulle part où aller. Elle fondait ses espoirs d’avoir une maison sur la promesse que leur auraient faite les autorités. Selon les dires de Stephano, un responsable de la National Housing Development Company (NHDC) lui aurait demandé de trouver une maison pour un loyer de Rs 5 000 que l’organisme aurait été prêt à payer. Mais le père de famille dit n’avoir rien trouvé.
Sollicité à ce sujet, Gilles L’Entêté, directeur de la NHDC, répond qu’il n’a jamais été question que la NHDC paie le loyer de cette famille. D’ailleurs, précise-t-il, cela ne fait pas partie des critères de l’organisme. Il explique que Stephano a seulement rempli un formulaire de demande pour obtenir une maison, soutenant que ce dernier ne s’est jamais présenté pour compléter les formalités.
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