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Au Shelter de Forest-Side –Une jeune mère subit les violences de quatre autres pensionnaires

Le berceau et le jeu de l'enfant d'un an ont été endommagés lors des incidents. Le berceau et le jeu de l'enfant d'un an ont été endommagés lors des incidents.

Le shelter de Forest-Side a été le théâtre le lundi 4 mai dans l’après-midi de scènes de violence. Une jeune maman de 16 ans a été sauvagement agressée par quatre autres pensionnaires de l’établissement. 

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N’était-ce l’intervention du personnel, les choses auraient pu avoir des conséquences graves. La jeune mère s’en est sortie avec une blessure légère à l’oreille, mais traumatisée à la suite de l’aventure. Son bébé d’un an qui est avec elle dans le shelter est sain et sauf, mais son berceau a été mis en pièces. La police a été saisie de l’affaire. 

C’était une véritable pagaille enregistrée dans ce shelter. Pour des raisons jusqu’ici inconnues quatre adolescentes âgées respectivement de 12, 14, 15 et 16 ans, ont malmené à une autre pensionnaire de 16 ans. Cette dernière a été blessée l’oreille et a eu ses vêtements déchirés.

Attirés par la bagarre vers 14 heures, une surveillante et quatre autres collègues sont intervenus et sont ainsi parvenus à tirer la jeune mère des griffes de ses assaillantes. La fille a été conduite en sécurité dans la salle réservée au personnel.

Reprise des hostilités

Loin de se calmer les quatre adolescentes ont cependant continué à s’agiter en vociférant des propos orduriers tout en saccageant tout ce qui se trouvait sur leur passage. La place sera finalement transformée en un endroit désolé avec une dizaine de chaises et une table démantibulés.

La jeune mère de 16 ans, a été placée dans le shelter depuis le 20 février avec son enfant. Elle a été invitée à donner une déposition à la police de Curepipe. Elle a expliqué comment elle a reçu des coups de poings au visage. Craignant pour sa propre sécurité et celle de son enfant elle a dit à la police qu’elle ne souhaitait pas retourner au shelter de Forest-Side. C’est ainsi qu’elle a été transférée à l’abri d’Oasis, à Grande-Rivière. Sa demande a été acceptée par le Child & Development Unit (CDU). L’enquête suit son cours

 

 

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