Étrange découverte de produits illégaux le lundi 27 janvier dernier, notamment de la drogue de synthèse, des cigarettes et des téléphones en miniature qui devaient être acheminés à la prison.
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La tentative de faire entrer ces produits illégaux à la prison s'est soldée par un échec. C'est lundi qu'un policier, travaillant dans le fourgon spécialisé des transferts de prisonniers, a fait cette découverte dans un « restricted area ».
Ce jour-là, en début d’après-midi, un policier affecté au tribunal de Port-Louis s’apprêtait à embarquer des prisonniers pour leur retour à la prison. Ces derniers avaient un peu plus tôt comparu devant le tribunal de Port-Louis. Vers 13h00, les cellules de la cour s’ouvrent pour permettre aux détenus de retourner à la prison. Le fourgon de la police, connu comme ‘Black Maria’, est mis en position dans la New Court House Parking Bay pour procéder à l’embarquement. C’est à cet instant que le policier dit avoir découvert deux paquets de cigarettes dans ce ‘restricted area’. L’accès à l’aire de stationnement du tribunal de Port-Louis est supposément hautement contrôlé par des policiers.
Les deux paquets de cigarettes sont ouverts et à l’intérieur ils ne contiennent pas uniquement des cigarettes mais aussi des produits illicites soigneusement empaquetés avec du scotch. Les scellés sont ouverts et des feuilles de cannabis, des cigarettes, de la drogue de synthèse, une carte cellulaire, un téléphone cellulaire en miniature et des batteries sont découverts. Tous ces objets ont été soigneusement dissimulés dans ces deux boîtes de cigarettes ainsi qu’une trentaine de papiers à rouler respectivement.
Immédiatement, le policier informe ses supérieurs et l’alerte est donnée au QG de la brigade anti-drogue. L'équipe du sergent Mohun de l’Adsu de Port-Louis est dépêchée sur place pour un premier constat. Cette enquête devra déboucher sur l’interrogatoire des policiers affectés sur place ainsi que des employés de la cour qui ont accès à ce ‘restricted area’. Les limiers de l’Adsu veulent aussi déterminer s’il y a une éventuelle complicité entre prisonniers et autres individus qui ont accès à ce ‘restricted area’.
Il est aussi à souligner que drogues, téléphones cellulaires ainsi que cigarettes ne sont pas les bienvenus dans le milieu carcéral. Car l’autorité pénitentiaire, sous la direction du Commissaire Vinod Appadoo, mène la vie dure à tous ceux qui tentent d’introduire des objets interdits en prison. Tout individu qui s’apprête à accéder à l’intérieur des prisons est fouillé. Mais certains détenus n’hésitent pas à dissimuler ces produits illicites dans des endroits spécifiques de leur corps.
En mai 2016, à la prison centrale de Beau-Bassin, une détenue avait un téléphone, deux batteries et du gandia cachés dans ses parties intimes. C’est le Body Orifice Security Scanner (Boss) qui a permis à détecter ces corps étrangers
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