Minakshi Thannoo, ancienne directrice du National Heritage Fund, réclame des indemnités de Rs 75 millions à l’organisme après son licenciement survenu le 8 janvier 2015. Elle estime que sa mise à pied est illégale et nie être une nominée politique. Elle avait été conseillère de Navin Ramgoolam de janvier 2006 à janvier 2007.
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L’ancienne directrice du National Heritage Fund (NHF) a été remerciée, le 8 janvier 2015, par l’organisme. Le conseil d’administration de l’institution a pris cette décision après qu’il ait conclu que Minakshi Thannoo était une nominée politique. Ce que réfute la principale concernée. Elle affirme avoir débuté sa carrière au ministère des Arts et de la Culture en 1994, à la suite d’un exercice de recrutement par la Public Service Commission (PSC). Et d’ajouter avoir gravi les échelons dans la Fonction publique pour occuper le poste de Culture Officer, en 2004. C’est en janvier 2006 que Minakshi Thannoo atterrit au bureau du Premier ministre en tant que conseillère de Navin Ramgoolam, qui est alors Premier ministre. Une affectation qui dure environ une année avant qu’elle ne soit reconduite à son précédent poste de Culture Officer. En 2009, Minakshi Thannoo est embauchée au NHF. Au bout de six mois, elle est confirmée à ce poste par le ministère des Arts et de la Culture. Toutefois, ce n’est qu’en 2010 qu’elle démissionne de ses fonctions de Culture Officer. Une démission qui, selon Minakshi Thannoo, n’a eu aucune incidence sur ses années de service et les avantages auxquels elle a droit en tant que Culture Officer. Mais peu après les élections législatives de 2014, souligne-t-elle, elle reçoit une lettre du secrétaire permanent du ministère des Arts et de la culture, l’informant qu’elle est licenciée en vertu de l’article 113 de la Constitution. L’ancienne directrice du NHF estime que les procédures n’ont pas été respectées concernant sa révocation, compte tenu du fait qu’elle n’a jamais été une nominée politique.
Faute lourde
Minakshi Thannoo réclame ainsi des dommages de l’ordre de Rs 75 millions, car elle considère que sa révocation est illégale et qu’elle viole les principes de justice naturelle. Pour elle, le ministère des Arts et de la Culture a commis une faute lourde en la renvoyant dans de telles circonstances. En outre, elle dit être sans emploi et que sa réputation a été ternie, ayant été présentée, à tort, comme une nominée politique. La licenciée avait reçu une indemnité de trois mois de salaires, des allocations de voyages et le remboursement de ses congés maladies après sa révocation sous l’article 113 de la Constitution. Elle a retenu les services de Me Rama Valayden et Me Kaviraj Bokhoree, avoué. L’affaire sera appelée ultérieurement en Cour suprême.
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