Les prix des légumes ne cessent de prendre l’ascenseur au grand dam des consommateurs. Pour ces derniers, il est grand temps que le gouvernement intervienne pour mettre fin à la situation qu’ils qualifient de « loi de la jungle ».
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De nos jours, remplir sa « tente bazar » est devenu un véritable casse-tête. Dans les divers points de vente, les prix des légumes donnent le tournis.
Au marché central à Port-Louis, le demi-kilo de petits piments se vendait à Rs 400, celui du bringelle à Rs 100 et la pomme d’amour à Rs 130. Quant aux fines herbes, notamment le thym, le persil ou encore la coriandre (cotomili), il faut compter entre Rs 15 à 40 la botte. Ainsi, nombreux sont les consommateurs qui déplorent que le coût de la vie ne cesse de grimper à Maurice.
« Qui aurait pensé que de nos jours quelques brindilles de cotomilli ou de persil nous coûteraient Rs 40 », confie une septuagénaire. Cette dernière explique qu’à son époque, la vie était différente, car la plupart des gens avaient un petit potager dans leur cour. De plus, on partageait les légumes entre voisins. « Je me souviens aussi qu’on allait recueillir des brèdes de Chine, des brèdes ‘martin’ qui poussaient aux abords des champs de canne », poursuit-elle. Notre interlocutrice souhaite que les jeunes suivent l’exemple de leurs aînés et cultivent une partie de leurs légumes.
Face à la cherté des légumes, plusieurs consommateurs réclament l’intervention des autorités concernées. « Il est triste de constater que ce sont les personnes économiquement faibles qui souffrent davantage. Les marchands peuvent dire ce qu'ils veulent, mais je pense que le gouvernement doit fixer les prix des légumes pour prévenir les abus. Sinon, comment expliquer que l'oignon et la pomme de terre sont fixés? », confie un client.
De leur côté, les marchands soutiennent toujours que les prix ont considérablement augmenté à l’encan. « Comme on l’a déjà dit, outre les frais de transport et des porteurs, nous devons aussi inclure notre marge de profit, sinon cela ne sert à rien de travailler », explique un vendeur de pommes d’amour.
Selon lui, c’est la pénurie des légumes qui provoque une hausse des prix. « Prenons le cas du cotomilli. Il est tout à fait logique que le prix augmente, car, à l’heure actuelle, on en importe puisque la majorité des cultures ont été sérieusement affectées par le cyclone Belal », fait-il ressortir.
Les prix des légumes
Légumes | Prix | Logement |
---|---|---|
Poivron | Rs200 | demi-kilo |
Pomme d’amour | Rs 100-130 | demi-kilo |
Giraumon | Rs35 | demi-kilo |
Chouchou | Rs60 | demi-kilo |
Bringelle | Rs100 | demi-kilo |
Margoze | Rs40 | demi-kilo |
Calebasse | Rs50 | demi-kilo |
Gros piment | Rs360 | demi-kilo |
Gingembre | Rs140 | demi-kilo |
Betterave | Rs35 | unité |
Laitue | Rs40 | unité |
Thym, persil, cotomilli | Rs40 | botte |
Piment (petit) | Rs400 | demi-kilo |
Carotte | Rs 50-90 | demi-kilo |
Cresson | Rs35 | botte |
Source maraîchère |
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