Au Lycée Mauricien: Lady Jugnauth défend la réforme éducative

Le projet de Nine-Year Schooling, qui continue à faire couler beaucoup d’encre, a été mis en exergue à la célébration du 40e anniversaire du collège Le Lycée Mauricien à Phoenix. Lady Jugnauth a pris la parole pour défendre la réforme éducative. Sarojini Jugnauth s’est appesantie sur le projet de Nine-Year Schooling. « Un travail immense a débuté pour que le pays se démarque à l’échelle internationale, et ce afin de privilégier une éducation de qualité. Je suis d’avis que l’admission aux établissements scolaires se fera désormais de manière moins stressante. Je n’ai aucun doute que désormais les élèves arriveront avec succès au bout de ces neuf années. Ils pourront prendre leur destin en main, avec beaucoup plus de maturité. C’est ainsi que le pays franchira un pas important. » Et d’ajouter : « Si je me permets de m’exprimer sur le sujet, c’est que je veux que vous vous rendiez compte que le gouvernement a à cœur l’avenir de vos enfants. Je fais un appel aux éducateurs, ayant moi-même été enseignante pendant des années et je sais de quoi je parle, qu’il faut savoir se réinventer. » Quant à Leela Devi Dookun-Luchoomun,  ministre de l’Éducation, elle a mis l’accent sur les avantages de cette réforme éducative, insistant sur le Early Support Programme qui vise à récupérer les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage dès leur plus jeune âge. Elle a souligné que le pays obtiendrait l’aide de la Banque mondiale et des experts du Commonwealth dans le cadre de cette réforme. La ministre a profité de l’occasion pour faire un appel aux collèges privés. « Nous donnons l’assurance aux collèges privés qu’ils bénéficieront de tout le soutien qu’il faut pour les encourager à mettre en œuvre le projet de Nine-Year Schooling ». Showkutally Soodhun, vice-Premier ministre et ministre du Logement et des Terres, qui était aussi l’invité d’honneur à cette cérémonie, s’est présenté comme un ex-enseignant et manager d’un établissement secondaire. Il a tenu à motiver les élèves présents. « On n’est pas né vice-Premier ministre. Pour le devenir, il faut faire des efforts. » Le ministre du Logement et des Terres a aussi justifié ses déplacements à l’étranger. « Quel crime ai-je commis ? Même si je ne suis pas ministre du Travail, j’ai tout à fait le droit, en tant que vice-Premier ministre, de me soucier de l’avenir des jeunes de mon pays. Ces déplacements à l’étranger, c’est pour vous aider à trouver du travail », a-t-il déclaré.