Fête de la lumière sombre pour les femmes cleaners qui ont entamé une grève de la faim dans l’espoir de voir une révision de leurs conditions salariales. Au terme de leur troisième nuit au Jardin de la Compagnie, c’est le cœur lourd qu’elles s’apprêtaient à passer une nouvelle nuit le ventre vide.
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En dépit du fait qu’une de leurs collègues a dû arrêter la grève de la faim pour des raisons médicales, les autres entendent aller le plus loin possible dans leur combat. Quitte à y laisser la vie. « Nous le faisons pour une noble cause », disent-elles stoïquement. Dans leurs yeux se lisent leur détresse et leur désillusion face à l’intransigeance du ministère de l’Éducation. Elles déplorent aussi « l’inaction du Premier ministre » à qui elles ont lancé un appel pour qu’il vienne écouter leurs souffrances. Ce qui leur fait dire que « les dirigeants du pays n’ont aucune considération » pour elles.
Sangeeta contient ses larmes quand elle évoque le fait qu’à la veille de la fête Divali, elle se retrouve au Jardin de la Compagnie pour y passer la nuit avec ses collègues. « Nous n’avons pas le cœur à la fête », dit-elle. Sangeeta, comme toutes les autres grévistes de la faim, s’appuie sur le soutien de ses proches et des syndicalistes de la Confédération des travailleurs du secteur public et privé pour mener à terme sa lutte.
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