Shalini* et Zaina* se remettent graduellement de leur accident et du choc ressenti samedi dernier au Domaine de l’Étoile. Une balade en quad qui s’est mal terminée pour elles.
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Visiblement remonté, le père de Zaina tente de comprendre ce qui s’est passé lors de cette randonnée. Il attend aussi qu’on l’informe sur la responsabilité du Domaine de L’Étoile dans une telle situation. Il soutient bien que les clients doivent signer un Consent Form pour effectuer le parcours, la compagnie n’est pas pour autant exonérée de tout blâme.
Si l’état de santé de Zaina s’améliore, tel n’est pas encore le cas pour sa collègue Shalini, blessée à la clavicule. Depuis elle demeure alitée. Selon le responsable commercial du Domaine de l’Étoile, Jean-Daniel Charlot, toutes les procédures ont été respectées pour la sécurité des clients pour une telle activité. « Nous avons des moniteurs qualifiés qui font un briefing avec les clients avant d’effectuer la balade en quad. Les clients sont aussi soumis à un tour d’essai afin de s’assurer qu’ils ont bien compris les instructions et qu’ils sont capables de conduire l’engin », affirme-t-il.
Il explique que le jour de l’incident, le samedi 17 décembre dernier, les freins du quad accidenté n’ont pas été appliqués dans la descente, alors qu’on leur avait demandé de ralentir. Ce que dément Zaina qui affirme que les freins étaient difficiles à actionner. Elle déclare que c’est en voulant éviter une collision avec le quad qui la précédait qu’elle a été déviée de sa route vers un monticule où son engin s’est renversé. Zaina s’en est sortie avec des contusions aux jambes, aux côtes, coudes et au cou, alors que sa collègue, assise derrière elle, a eu une fracture à la clavicule. Les moniteurs, tous formés aux premiers soins, selon Jean-Daniel Charlot, qui les encadraient leur ont porté immédiatement secours et un véhicule du domaine a été appelé en renfort pour les évacuer vers l’hôpital de Flacq où elles ont été prises en charge.
Selon Zaina, la pente était abrupte et le parcours n’avait rien de comparable avec celui que les moniteurs leur ont fait faire avant la balade. Elle soutient aussi qu’elle aurait pu finir dans un ravin si elle avait pris la direction opposée du monticule. Jean-Daniel Charlot maintient, pour sa part, que les quads ne roulaient pas vite. « La vitesse dans une descente est de 10km/h et c’est celle du quad accidenté ». Il affirme que toutes les consignes de sécurité ont été respectées. Selon lui, le quad est un moyen de locomotion pour visiter le domaine et que ce n’est pas dans la politique de la compagnie d’utiliser le quad pour faire du sport.
(*prénoms modifiés)
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