Live News

Au cœur de l’info : un Select Committee pourra-t-il faire la lumière sur l’affaire de «sniffing» ?

Rajen Narsingen, observateur et Senior Lecturer à l’Université de Maurice.

Pravind Jugnauth ne pense pas qu’un Select Committee soit approprié, après les allégations de l’ex-CEO de Mauritius Telecom. Mais la sécurité nationale du pays était-elle menacée ? L’émission au cœur de l’info sur Radio Plus, avec Jean-Luc Émile, le mardi 19 juillet, a abordé cette affaire.

Publicité

Depuis deux semaines les allégations de l’ex-CEO de Mauritius Telecom, Sherry Singh, alimentent la polémique. Le ton est monté, le mardi 19 juillet, entre le leader de l’opposition et le Premier ministre sur la question de la sécurité nationale. Celle-ci a été brandie pour justifier le survey. L’existence de nouveaux rapports a également été évoquée. Mais Maurice était-il menacé ?

Pour Rajen Narsingen, observateur et Senior Lecturer à l’Université de Maurice, les événements de mardi méritent d’être analysés. « La lettre du Chief Technical Officier (CTO) a-t-elle été écrite sous pression ? C’est la question que je me pose, car sa structure ne fait pas honneur à la personne. En l’analysant, on voit qu’elle a plusieurs faiblesses tant dans le fond que dans la forme. Elle a été écrite à la va-vite », explique-t-il. Et, pour lui, la situation est toujours floue, alors que les personnes concernées auraient pu l’éclaircir à l’Assemblée nationale.  

Patrice Armance, Whip de l’opposition, est intervenu au téléphone. Il estime que la démission du CTO de Mauritius Telecom confirme qu’il y a anguille sous roche. Pour lui, un Select Committee pourrait faire lumière sur cette affaire. « Nous demandons que les membres de l’opposition fassent partie de ce Select Committee », a-t-il ajouté. 

Dave Kissoondoyal, expert en technologie informatique et membre du Mouvement militant mauricien, est revenu sur les six heures passées par l’équipe du survey à Baie-du-Jacotet. « Des informations ont pu être saisies par cette équipe lors de cette intervention physique à Baie-du-Jacotet », dit-il. En ce qu’il s’agit de la sécurité nationale, selon Dev Jokhoo, ancien patron du National Security Service, le Premier ministre n’aurait pas dû répondre aux questions liées à ce sujet qui est sensible. « Ce n’est pas un produit à vendre et surtout il a cité le nom du Premier ministre indien. C’est un faux pas diplomatique. »

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !