« J’admets avoir commis certaines erreurs, que ce soit sur le plan personnel ou politique », a déclaré Navin Ramgoolam. L’ancien Premier ministre et leader du Parti Travailliste (PTr) était l’invité de l'émission « Au Cœur de l’Info » ce vendredi après-midi 10 mars. Il a répondu aux questions de Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul.
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Navin Ramgoolam affirme qu’il voulait se retirer de la scène politique après sa défaite en 2014. Cependant, les événements qui ont suivi ont fait qu’il est resté dans l'arène politique.
« Lorsque j'ai perdu les élections générales en 2014, j'ai eu une conversation avec mon épouse. Je lui ai dit que je pensais qu'il était temps de passer à autre chose après 14 ans en tant que Premier ministre. Elle m'a soutenu à 100%. Me in koumans fer tou kalite ki pa ti bizin fer. Lerla monn bizin resiste (…) », a déclaré Navin Ramgoolam.
« Ce parcours nous fait beaucoup réfléchir, surtout lorsque nous sommes confrontés à la mort, et surtout à cet âge. (…) Aujourd'hui, je me porte bien », dit-il.
Avez-vous le courage de poursuivre votre engagement politique ? « Oui. Ce qui se passe dans notre pays ne permet pas de dire qu'il n'y a pas de courage. Ce qui se passe nous oblige à agir en tant que patriote », a répondu le leader des rouges.
Avez-vous encore de l'énergie pour continuer ? « Oui. J'ai encore de l'énergie. J'en ai encore », poursuit-il.
À une autre question sur le retrait de sa pétition électorale dans la circonscription numéro 10 (Montagne Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est), Navin Ramgoolam a répondu ceci : « Nous avons constaté que les points avancés dans des pétitions, des points que nous estimons sont « valides », ont été rejetés en Cour. (...) Faire appel d'une décision de justice prend du temps, sans oublier les coûts associés. (...) Mo ena ban rezon kifer monn retir mo kess apart zafer ki pe pran letan la ».
Le leader du PTr attend donc les retombées du recours devant le Privy Council engagé par Suren Dayal au numéro 8 (Moka/Quartier-Militaire).
Navin Ramgoolam a, dans la foulée, révélé qu’il détient des informations sur la rencontre entre « juge/ministre ». « Ziz in al kot minis. Ena temwin. Mais je ne veux pas ébranler les choses », dit-il.
Ce type de « rencontre » a-t-il eu des répercussions sur un quelconque jugement ? « Sa mo pa o kouran. Mwa mo kone fine ena konversyon », a répondu le leader des rouges.
Êtes-vous confiant de remporter votre appel dans l'affaire des coffres-forts ? « Nous sommes confiants », a-t-il déclaré.
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