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Au cœur de l’Info - Rajen Valayden : «Il y a une crise au sein des institutions»

Les trois intervenants ont donné leur point de vue sur le ‘whistleblowing’.

Si besoin est, il faut poursuivre au civil ceux qui sont complices au sein des institutions. C’est ce qu’a souligné l’observateur et rédacteur en chef de Capital Media Rajen Valayden. C’était lors de l’émission Au cœur de l’Info présentée par Jean-Luc Émile sur Radio Plus le mardi 25 octobre.

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Sur l’affaire Kistnen, il est d’avis qu’il fallait orienter l’enquête d’une autre façon. Selon lui, si au lieu d’aller à Riverwalk, Soopramanien Kistnen avait tout dénoncé à la radio, alors il aurait été un lanceur d’alerte.

Rajen Valayden a évoqué que plusieurs personnes sont complices au sein des institutions. « Il y a une crise au sein des institutions. S’il faut poursuivre au civil personnellement ces personnes, alors il faut le faire », a-t-il martelé. Il a demandé à Navin Ramgoolam de présenter des excuses. « Il est en partie responsable de ce qui se passe aujourd’hui », a-t-il avancé.

Bruneau Laurette a, lui, souligné que certaines personnes au sein de l’opposition ne s’intéressent qu’à leur confort. Selon lui, dans un combat, il y a des erreurs et des hauts et des bas. Il a expliqué que les gens ont compris la mouvance d’août 2020. « Pour ce samedi, le ‘response’ est là. Il y a certains qui ne veulent pas aller de l’avant, mais attendent les élections », a-t-il fait ressortir.

Il a avancé qu’un système a été créé pour être complice de la situation. Selon lui, Maurice est un des rares pays où les hauts fonctionnaires qui approuvent des achats ne sont pas inquiétés par la justice. Ce samedi, il ne sait pas si Navin Ramgoolam sera présent. « Mais j’ai appris qu’il a demandé aux gens de venir en tant que citoyens », a-t-il dit. Ce dernier a promis des révélations pour samedi.

L’anthropologue Daniella Bastien a affirmé que l’exemple de la manifestation de Jayen Chellum n’est pas bon. Elle a souligné que les gens ne se sentent plus concernés par les faits. « La faillite des institutions, c’est parce que nous sommes dans une crise de confiance. Il faut savoir quoi faire pour redonner confiance aux Mauriciens. Qui a le gabarit pour prendre laresponsabilité du pays ? Ainsi, aujourd’hui, nous sommes dans une situation où chacun doit prendre ses responsabilités. Chaque Mauricien doit être conscient », a-t-elle soutenu.

L’ancienne ministre et maintenant citoyenne engagée Jocelyne Minerve a, elle, indiqué qu’il faut savoir pourquoi les institutions ne sont plus ‘accountable’. « Certains ont perdu leur part d’indépendance », a-t-elle déclaré.

 

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