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Au cœur de l’info : l’organisation des examens du SC et du HSC fait débat

Prévus pour le mois d’avril, les examens du School Certificate et du Higher School Certificate font débat. Certains parents estiment que les enfants ne sont pas prêts et d’autres ne veulent pas qu’ils restent dans la même classe. Le sujet a été abordé dans l’émission Au cœur de l’info, le jeudi 27 janvier, par les invités de Florence Alexandre et de Terence O’Neill. 

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« Nou pa kapav demann bann zanfan pran par dan enn lekours san ki nou pran kont zot nivo », avance d’emblée Lindsay Thomas, recteur du collège du Saint-Esprit de Rivière-Noire, et président de la Roman Catholic Secondary School Union. 

Il lance un appel aux autorités. « Il faut un regard objectif, humain, empathique sur les enfants de la République. Et il ne faut pas faire des examens une obsession. Rezilta lexamen pa kapav pli inportan ki rezilta test Covid-19. Les décideurs gagneraient à s’arrêter et à écouter pour que les enfants de la République soient logés à la même enseigne ». 

Il ne dit pas qu’il faut annuler les examens pour tous les enfants, car il estime que certains sont prêts. Mais il estime qu’il faut « accorder le même traitement à tous les enfants ». 

Selon lui, le SEDEC a réclamé les statistiques en ce qui concerne le taux d’assiduité des élèves pendant les cours en ligne. Il avance que selon les chiffres disponibles 20 % des élèves uniquement étaient présents pour certaines classes en ligne. Et pour la plupart des classes, il n’y a eu que 60 % de présence. 

Pour sa part, Vikash Ramdonee, secrétaire de l’United Deputy Rectors and Rectors Union, estime qu’il est malheureux que les autorités n’aient pas donné la parole aux étudiants. 

« À plusieurs reprises, nous avons écouté plusieurs acteurs de l’éducation, mais nous n’écoutons pas suffisamment les élèves qui sont principalement concernés par cette décision. » 

Il se dit choqué d’apprendre que le ministère veut adresser une demande à Cambridge, alors que les discussions entre les parties concernées sont toujours en cours. « Oken zelev pa o kouran ban demars ki minister pe fer. À la veille des examens, vous ne pouvez pas dire aux élèves que les examens seront sans doute renvoyés pour le mois de novembre. Ce qui cause un stress mental. » 

« Certaines institutions ont noté que l’élève n’était pas présent et elles n’ont pas agi. Les élèves n’avaient pas de matériel et elles n’ont rien fait. Et à la fin de l’année scolaire, elles mettent ces raisons en avant ! »

Quant à Bashir Taleb, président de la fédération des managers des collèges privés, il note que beaucoup d’élèves n’ont pas pu suivre les cours en ligne. « Il faut offrir une chance égale aux élèves. Il ne faut pas oublier qu’il y a l’obligation de cinq credits et nous ne pouvons pas leur enlever une chance de mieux travailler. On aurait pu demander aux élèves de prendre part aux examens du mois d’avril, mais pour ceux qui n’obtiennent pas leurs cinq credits leur donner la chance, avec la subvention du gouvernement, de reprendre les examens en novembre et rejoindre leurs camarades en Lower VI », avance-t-il.

 

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