Dans l’émission Au cœur de l’info, animée par Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul, le samedi 11 février, la question a été posée de savoir si le moment était propice pour les jeunes de défier l’establishment politique.
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Le nom est explicite. à travers le Reform Party, qu’il a récemment lancé, Roshi Bhadain entend bousculer l’establishment politique. Pour Nandini Bauthoo-Dewnarain, chargée de cours à l’université de Maurice, ce nouveau parti politique n’aura pas un impact majeur sur le paysage politique local. « Roshi Bhadain a été lui-même au centre du pouvoir. Il a été la main de fer derrière plusieurs décisions prises durant les premiers jours de l’actuel gouvernement et qui sont la cause de problèmes très sérieux. Je ne vois pas comment faire du nouveau avec du vieux. C’est impossible », argue-t-elle.
La chargée de cours fait ressortir que, depuis des décennies, les jeunes n’ont eu de cesse de défier l’establishment politique, mais la plupart des petits partis n’ont pu émerger. Elle estime qu’on ne peut « changer le système, tout en étant positionné au cœur du système » et plaide pour un changement en profondeur de notre système politique.
De son côté, l’ancien député du MMM Bashir Khodabux soutient qu’en politique, on ne peut inventer une force ou fabriquer des leaders artificiellement. Il affirme qu’un parti politique doit avoir une histoire, un engagement et des accomplissements pour gagner la confiance de la population. Il argue que le MMM et le Parti travailliste ont une histoire derrière eux et qu’on ne peut effacer d’un trait leur contribution à l’histoire du pays.
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