Les mesures pour la création d’emplois annoncées dans le Budget 2023-24 ont été abordées dans l’émission « Au Cœur de l’Info » le mercredi 7 juin sur Radio Plus et TéléPlus. Le journaliste Anoop Dhookeeya a reçu sur le plateau le syndicaliste Deepak Benydin. Kevin Ramkaloan, Chief Executive Officer (CEO) de Business Mauritius, Harris Neeliah, manager du Human Resource and Development Council (HRDC), et Surujdev Surat, directeur du National Employment Department au ministère du Travail, sont intervenus par téléphone.
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Pour Deepak Benydin, le Budget 2023-24 représente une continuité. En ce qui concerne la semaine de quatre jours, le syndicaliste soutient qu’il faut faire preuve de flexibilité, notamment pour renforcer l’esprit familial. Il ajoute qu’il est nécessaire de mettre en place un projet pilote pour évaluer son efficacité. Il souhaite que la commission tripartite se penche sur la question de la fuite des cerveaux. « Lorsqu’un Mauricien gagne Rs 150 000 ou Rs 200 000 à l’étranger et qu’on lui propose un salaire de Rs 30 000 à Maurice, il ne reviendra pas », affirme-t-il. Le syndicaliste encourage les entreprises à augmenter les salaires maintenant que la crise de la Covid-19 est derrière nous.
Selon Kevin Ramkaloan, le Budget 2023-24 stimule l’économie et favorise la création d’emplois. Il souligne que la simplification du recrutement de travailleurs étrangers est une mesure positive. « Nous accueillons favorablement la simplification du recrutement. Il est également essentiel de se concentrer sur l’employabilité des Mauriciens en développant leurs compétences », affirme-t-il.
En ce qui concerne la semaine de quatre jours, le CEO de Business Mauritius estime qu’il faut apporter des éclaircissements sur sa mise en œuvre. Il ajoute que cette année, le revenu minimum garanti de Rs 15 000 n’engendrera pas de coûts supplémentaires pour les entreprises.
Harris Neeliah explique que le Budget 2023-24 adopte une approche holistique en encourageant les professionnels étrangers à apporter leur expertise à Maurice. « Il existe des besoins dans certains secteurs. L’apport d’expertise étrangère contribue à créer de la valeur et à atteindre de nouveaux niveaux de production », indique Harris Neeliah.
Surujdev Surat souligne certaines mesures telles que la prime à l’emploi, la formation et l’aide au recrutement dans différents secteurs. Il précise que 38 567 personnes sont enregistrées auprès du ministère pour la recherche d’emplois. « Il s’agit principalement de jeunes qui n’ont pas reçu une orientation adéquate avant de commencer leurs études. Cela crée un écart entre leurs compétences et les emplois disponibles », dit-il.
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