Au cœur de l’info - L’apprentissage continu : un atout pour ne pas être en déphasage

Avec l’évolution rapide des différents métiers, l’employé est appelé à se former sur une base constante pour mieux s’adapter aux défis de demain. L’émission Au cœur de l’info, animée par Florence Alexandre, a abordé la question. C’est dans le cadre du « Career and Learning Lounge », qui se tient au Caudan Arts Centre, les 1er et 2 septembre.

«À l’avenir, les compétences académiques et techniques devront être accompagnées d’autres atouts. Il y a les compétences en résolution de problèmes et les compétences numériques, entre autres », a fait observer le Dr Vikash Rowtho, Head of Research de Charles Telfair Education. Avec l’évolution rapide du monde du travail lié à la technologie, tout employé doit s’attendre à un apprentissage continu. C’est pour ne pas être en déphasage avec son travail, a-t-il dit.

Il a également souligné qu’il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle, qui ne pourra jamais remplacer le travail d’un humain. « L’intelligence artificielle est une entité qui a besoin de l’intervention humaine pour se développer. Il ne faut donc pas avoir peur de l’IA, mais l’utiliser pour être plus productif », a-t-il ajouté. 

Le Dr Rowtho a aussi souligné que toutes les technologies qui vont arriver auront besoin des humains pour fonctionner et que c’est à ces derniers d’apprendre à interagir avec elles en tant qu’individu. La formation continue devrait aussi permettre d’éviter l’inadéquation des compétences.

Shezad Joomaye, Business Development Manager d’Arrivals Canada Immigration, a souligné l’engouement des Mauriciens pour faire des études ou pour émigrer au Canada. Il a affirmé que sa société offre divers programmes adaptés aux besoins de chacun. « Notre approche est d’offrir aux familles qui veulent émigrer de le faire ensemble et non après l’installation d’un des membres, suivis des autres par la suite », a-t-il assuré. Selon lui, même ceux qui ne sont pas diplômés peuvent trouver un emploi au Canada. Son agence aide les étudiants à intégrer les universités des diverses provinces du pays. Il a également fait remarquer que ceux qui souhaitent s’établir au Canada doivent vérifier si l’agence possède un permis.

Stephane Soopramanien, Main Branch Manager de la Mauritius Commercial Bank (MCB) de Grand-Baie, a évoqué les facilités d’emprunt que la banque peut proposer pour financer les études tertiaires à l’étranger. Il a souligné que les plans de financement sont taillés sur mesure en fonction du montant demandé. 

« Nous sommes là pour accompagner les jeunes et les aider à réussir dans la vie », a-t-il indiqué. Les plans proposés s’adressent de plus à ceux qui travaillent déjà et qui souhaitent faire des études pour évoluer sur le plan professionnel. La banque propose une période moratoire d’une durée prédéterminée durant laquelle le client ne paie que les intérêts. Il règle le reste de son emprunt une fois qu’il a trouvé un emploi. Selon Stéphane Soopramanien, le MCB est assez flexible dans ses plans de financement. « Nous prenons aussi en considération les études supérieures des autres membres de la famille. Nous voulons que tout le monde ait les mêmes chances de réussite », a-t-il fait remarquer.

Pour Diane Suru, Managing Director de Celeste Mauritius, il y a de nombreux emplois à pourvoir dans divers secteurs. L’agence propose des formations. Ainsi, un demandeur d’emploi n’a pas forcément besoin d’un diplôme s’il a de l’expérience. « Nous proposons aussi des séances de formation continue pour que l’apprenant s’adapte aux besoins futurs des entreprises et pour qu’il augmente ses compétences », a-t-elle souligné. D’autre part, Celeste Mauritius accueille  des étrangers qui veulent travailler à Maurice.