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Au cœur de l’info : la dose de rappel fait débat

Arvin Bundhun de la MTPA et Dr Dooshanveer Nuckchady du ministère de la Santé

Afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de la force policière, Roshan Seedam de l’Union policière demande que la date butoir du 15 janvier pour la booster dose soit repoussée pour les policiers. Il était aussi question lors de l’émission des risques  d’inondations dans plusieurs régions suivant les grosses averses. 

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C’était mardi lors de l’émission Au cœur de l’info, animée conjointement par Jean-Luc Émile et Élodie Domun. « Il y a une circulaire qui est sortie le 5 janvier et il fait mention que si les policiers n’ont pas fait la booster dose, ils n’auront pas accès à leur lieu de travail. C’est la raison de notre demande de repousser cette date, car les policiers en décembre ont travaillé dur et on ne pourra pas vacciner 12 000 policiers avant le 15 janvier, même si le Commissaire de police a mis à notre disposition un moyen de transport pour nous rendre aux Casernes centrales », dit-il.

Il ajoute que les policiers en tant que frontliners n’ont pas priorité. « Ils doivent faire la queue comme tout le monde. »

Pour sa part, Arvin Bundhun de la MTPA est formel : la booster dose est obligatoire pour les résidents. « Les règlements ne concernent que les résidents mauriciens, pas les touristes qui, eux, font un test PCR 72 heures avant de prendre l’avion pour Maurice et refont un test à leur arrivée. Il y a très peu de visiteurs qui ont été testés positifs », précise-t-il.

N’y a-t-il pas un genre de discrimination entre les résidents mauriciens qui doivent montrer leur carte vaccinale dans un restaurant et pas les touristes ? À cette question, Arvin Bundhun répond : « Les touristes sont sujets à un protocole strict et Maurice envoie un signal fort en montrant à nos divers marchés que la population a pris la booster dose ».

Dans son intervention téléphonique, le Dr Dooshanveer Nuckchady du ministère de la Santé indique qu’il n’y a, à ce jour, aucune indication que la date butoir du 15 janvier sera repoussée.

Il dit que la ruée vers la booster dose, depuis ces dernières 48 heures, s’explique par le fait que le vaccin Pfizer est offert désormais aux plus de 40 ans, alors qu’auparavant il était réservé aux plus de 70 ans. « On a suffisamment de vaccins pour tout le monde, car actuellement, chaque centre de vaccins fait 800 doses par jour, mais il arrive qu’à un certain moment, on soit obligé de renvoyer des gens. »

Est-ce que le ministère arrivera à atteindre son but de vacciner 700 000 personnes avant le 15 janvier ? « Difficile à prédire, mais si on n’y parvient pas, on continuera à vacciner après », dit-il. Il ajoute qu’une personne dont le dernier vaccin ne date pas plus de six mois ou encore si elle a été testée positive elle devra attendre quatre mois avant de prendre la booster dose, elle aura accès dans les lieux publics, avec un certificat médical.

 

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