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Au cœur de l’Info : comment la technologie impactera les métiers de demain

La technologie est de plus en plus présente dans nos vies mais aussi et surtout dans notre travail. Selon les intervenants de l’édition spéciale de l’émission « Au cœur de l’info », cette tendance va s’accentuer. 

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La technologie change notre quotidien et nos modes de travail. De quoi seront faits la vie et les métiers de demain ? Et comment s’y préparer ? Ce sont les questions qui ont été abordées ce jeudi dans l’édition spéciale de l’émission « Au cœur de l’info », organisée en partenariat avec Accenture dans le cadre du vingtième anniversaire de la compagnie. 

Le journaliste Prem Sewpaul a animé les discussions au J&J Auditorium, à Phoenix, avec un panel d’experts. Il s’agissait de Shalini Jugessur-Sumputh, directrice générale technologie d’Accenture Technology ; Charles Cartier, directeur général des opérations d’Accenture ; Denis Gourdin, directeur académique et opérationnel de Vatel Mauritius et membre de l’Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (Otam) ; Benito Elisa, fondateur et Chief Executive Officer (CEO) de Wakanda 4.0 ; et du Dr Drishty Ramdenee, directeur des secteurs émergents et des services de l’Economic Development Board (EDB). 

Shalini Jugessur-Sumputh rappelle qu’il y a 15 ans, nous n’avions pas de smartphone, pas de vidéo en streaming, ni d’assistance à la conduite dans nos voitures. « Nous avions prévu, chez Accenture, que la technologie serait dans chaque domaine, et c’est le cas. Dans le commerce, par exemple, on peut faire des achats en ligne sur son smartphone. L’intelligence artificielle peut aujourd’hui nous recommander des films selon nos goûts sur les plateformes de vidéos à la demande (VOD) », indique la directrice générale technologie d’Accenture Technology. 

Charles Cartier affirme que ces dernières années, 90 000 emplois ont été automatisés chez Accenture, mais qu’en même temps les effectifs ont augmenté. « Comme le dit notre CEO global, l’homme n’est pas fait pour accomplir des tâches simples, mais pour apporter de la créativité et de la valeur ajoutée », déclare le directeur général des opérations d’Accenture. Il donne une image de notre futur quotidien. « Le matin, une personne aura son petit-déjeuner préparé par un robot. Il ira ensuite en formation avec ses collègues du monde entier dans un metavers. Si son enfant est malade, une intelligence artificielle fera le diagnostic à domicile. Et s’il doit tout de même consulter un spécialiste, la personne l’accompagnera en voiture autonome. Pendant tout ce temps, le ménage à la maison sera fait par un robot. Pour développer toutes ces technologies, il faut des gens », dit-il.

Le Dr Drishty Ramdenee estime que Maurice a toujours su transformer les changements en opportunités. « Maurice a été l’un des premiers pays à adopter un plan d’actions pour le secteur des technologies. Un exemple d’opportunité est l’amélioration de la productivité dans différents secteurs. Parmi les métiers d’avenir, il y a, par exemple, un besoin technologique dans l’agro-industrie. On parle également de l’industrie 4.0 où il faudra des personnes qualifiées dans la programmation et dans les big datas. Les profils multi-compétences seront recherchés. » D’ici fin juillet 2022, poursuit-il, 1 000 personnes seront formées aux métiers technologiques par l’EDB. Le Dr Ramdenee soutient que des mesures sont mises en place par les autorités pour éviter le phénomène de fuite des cerveaux. Il ajoute que les métiers et les débouchés à Maurice sont aujourd’hui de haute qualité dans certains secteurs. 

L’Otam tente de préparer le pays aux activités technologiques qui arriveront dans le futur, confie Denis Gourdin. « Il faut une main-d’œuvre qualifiée pour accueillir ces nouvelles activités. L’orientation au niveau de l’école secondaire est importante, mais il faut voir plus bas. Aux USA, par exemple, les enfants font du codage dès cinq ans. Les jeunes ne sont pas aussi digitaux qu’on le pense, ils sont surtout à l’aise avec les réseaux sociaux », lance le directeur académique et opérationnel de Vatel Mauritius.

Pour Benito Elisa, il est très probable qu’on n’utilise plus de billets dans le futur. « La Banque de Maurice, par exemple, lance une cryptomonnaie. La transition se fera progressivement vers une monnaie 100 % digitale. On n’aura moins de guichetiers dans les banques », prévient-il. Le CEO de Wakanda 4.0 estime cependant que l’entreprenariat innovant n’est pas suffisamment facilité à Maurice. 

L’intégralité de l’émission « Au cœur de l’info » est à revoir sur la page Facebook defimedia.info et sur la chaîne YouTube de Télé Plus, et à réécouter en podcast sur le site Internet de Radio Plus.

 

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