Au cœur de la campagne : quand des responsables de campagne dénoncent les «fake news»

Les ‘fake news’ et la campagne de désinformation sur les réseaux sociaux ont été dénoncées par les Campaign Managers des trois blocs politiques. Sarat Lallah de l’Alliance Nationale, Daniella Bastien du MMM et Ravi Yerrigadoo de l’Alliance Morisien participaient à l’émission « Au cœur de la campagne », lundi, animée par Ruth Rajaysur et Patrick Hilbert. 

Malgré la popularité des réseaux sociaux, le contact humain a été privilégié, a affirmé Ravi Yerrigadoo. Le Campaign Manager de l’Alliance Morisien soutient que « c’est le contact personnel et des réunions dans les quartiers qui sont déterminants pour influencer les électeurs ». Un avis partagé par Sarat Lallah, Campaign Manager de l’Alliance Nationale. Il soutient qu’une « campagne de proximité et d’information sont importantes ». Quant à Daniella Bastien, responsable de communication du MMM, elle affirme que « les réseaux sociaux sont aussi influents que les porte-à-porte ». Dans la foulée, ils ont été très critiques envers la campagne de désinformation sur les réseaux sociaux.  

Si Daniella Bastien ajoute que certaines campagnes sont « d’une pure bassesse », Ravi Yerrigadoo soutient qu’il y a « une campagne zet-la-bou avec des allégations fausses et malveillantes ». Il ajoute que l’Alliance Morisien compte avoir recours à la justice. 

Qu’en est-il de l’argent injecté dans la campagne électorale 2019 ? 

« L’Alliance Nationale peut compter sur les contributions et dons de ses membres et volontaires », soutient Sarat Lallah. Il plaide pour « une loi sur le financement des partis politiques ». 

Ravi Yerrigadoo dira que l’Alliance Morisien « est financé par des patriotes et des volontaires » et soutient que « l’opposition n’a pas voté la loi sur le financement des partis politiques ». Daniella Bastien dénonce les ‘money politics’. « Le MMM n’a pas trop de moyens mais peut compter sur l’aide des volontaires et des jeunes », dit-elle, tout en dénonçant la campagne « fan kas ». « L’argent ne peut acheter la conscience des gens », dit la responsable de communication des Mauves.