L’ex-ministre de l’Environnement Raj Dayal broie du noir. Il n’a pu s’empêcher de manifester son courroux lors de la réunion du bureau politique (BP) du Mouvement socialiste militant (MSM), samedi.
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Il s’est insurgé contre le retard pris par l’Independent Commission against Corruption (Icac) pour enquêter sur les allégations portées contre lui par l’homme d’affaires Saheed Nawab Soobhany, en mars, et qui lui ont valu une inculpation sous l’article 4 de la Prevention of Corruption Act. Il a indiqué son intention d’évoquer la question en haut lieu, c’est-à-dire avec le Premier ministre.
Le député du n°9 a rappelé qu’il a accepté de « step down » pour quelques semaines et qu’il ne s’attendait nullement à ce que l’organisme prenne autant de temps pour vérifier le bien-fondé des accusations de Saheed Nawab Soobhany à son encontre. L’homme d’affaires, plus connu comme Patrick, avait porté plainte contre lui, un enregistrement audio à l’appui, affirmant qu’il lui aurait réclamé la somme de Rs 2,5 millions pour l’achat de 50 sacs de couleur. Lesquels devaient être distribués dans sa circonscription dans le cadre de la fête Holi en échange d’un permis pour le développement de son lotissement résidentiel, à Gros-Cailloux.
Aux dires de Raj Dayal, le fait d’avoir démissionné du poste de ministre ne lui permet pas de mener à bien certains projets au n°9. C’est mercredi dernier, en comparaissant devant la magistrate Adila Hamuth en cour de Port-Louis, que le député a appris que la commission anticorruption a réclamé quatre à cinq mois supplémentaires pour terminer son enquête suivant une demande du Directeur des poursuites publiques. Le suspect avait présenté une motion pour connaître l’évolution du dossier. Son procès a été renvoyé au 10 janvier.
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