Attribution du marché publicitaire du Metro Express - Dass Mootanah sur la controverse : «Le choix n’est pas encore fait»

Qui va décrocher le très juteux marché de la gestion des espaces publicitaires dans les gares et les rams de la Metro Express Ltd (MEL) ? La réponse sera donnée d’ici le 30 septembre, jour du « soft launch » du métro.

En ce moment, le sujet, un contrat valant des centaines de millions de roupies par an, fait polémique. Et pour cause, trois compétiteurs sont en lice. Parmi, Times OOH, filiale mauricienne d’un géant indien de la publicité qui gère déjà des espaces publicitaires à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam depuis l’année dernière. Cela en partenariat avec une boîte mauricienne. Dans le milieu, on affirme que Times OOH serait proche de l’homme d’affaires Rakesh Gooljaury, ancien proche de Navin Ramgoolam et aujourd’hui proche de l’Hôtel du gouvernement.

Au niveau de MEL, le Chief Executive Officer, Dass Mootanah, affirme que « nous ne faisons rien en cachette et suivons toutes les procédures. » Trois soumissionnaires sont en compétition pour décrocher le fameux contrat. « Le meilleur, c’est-à-dire celui qui fera la meilleure proposition pour le Metro Express et le pays, remportera la mise », dit-il avant de préciser que « les évaluations vont démarrer bientôt ». L’exercice sera effectué par une équipe de MEL. Sa proposition sera ensuite soumise au conseil d’administration pour y être approuvée.

Le fait est que MEL n’a pas opté pour un appel d’offres public et s’est limité à une « request for proposal » envoyée à sept entreprises seulement. La question est pourquoi ? « Singapore Co-operation Enterprise avait fait une étude de marché par rapport aux espaces publicitaires. Ils ont inséré une liste de soumissionnaires dans leur rapport et nous avons utilisé cette liste », affirme Dass Mootanah.

Mais il faut faire vite, car le projet entre dans sa phase opérationnelle et MEL souhaite allouer le contrat avant.

Quant à la connexion alléguée entre Times OOH et Rakesh Gooljaury, Dass Mootanah soutient que « je ne le connais pas et je ne suis pas au courant de quelque lien entre cette entreprise et lui. »