Un jardinier âgé de 45 ans, habitant Poste-de-Flacq, a été disculpé devant la cour intermédiaire. Cela à l’issue d’un procès pour attentat à la pudeur sur une fillette de 7 ans. Le jardinier avait plaidé non coupable.
Appelée à témoigner en cour, la plaignante a raconté qu’elle suivait de cours de hindi après les heures de classe avec une enseignante (« behenji »), à Camp-Accassia, à Poste-de-Flacq. Le 21 août 2013, celle-ci s’était fait remplacer par le jardinier. Il y avait d’autres élèves dans la classe, indique la plaignante.
Elle était assise à une table avec d’autres enfants et son frère. Le jardinier était assis sur la chaise suivante à sa droite, a expliqué la jeune fille. À un moment, ce dernier a accordé une récréation. Il a demandé à tous les enfants de sortir de la classe, sauf elle. Quand tout le monde est sorti, il lui a caressé le corps et lui a demandé la couleur de sa culotte, relate la petite fille.
La cour note dans son verdict que la plaignante était confuse lorsqu’il s’agissait de dire, sur quelle partie du corps, le jardinier l’a touchée. À un moment, elle a dit la jambe gauche, puis que c’était la jambe droite.
Elle aurait ensuite quitté la classe et serait allée aux toilettes où elle aurait vu le jardinier la regarder. Elle était confuse quant à la façon dont le jardinier serait arrivé aux toilettes et comment elle a pu l’apercevoir. Lors de son contre-interrogatoire, la fillette n’a pas été en mesure d’expliquer clairement pourquoi elle n’a pas appelé à l’aide. Elle n’a pas pu dire si les portes et les fenêtres de la classe étaient ouvertes.
La mère de la plaignante, pour sa part, a affirmé dans son témoignage que le jardinier a pris sa bicyclette et s’en est allé lorsqu’elle l’a interrogé sur les allégations portées par sa fille. La mère a nié toute proximité avec le jardinier. Elle a aussi démenti avoir voulu avoir une relation avec lui.
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