Attouchements sexuels sur son fils : un directeur de compagnie jugé coupable

Un directeur de compagnie, qui habite les Plaines Wilhems, répondait d’attouchements sur son fils de 3 ans, en 2013. Il a été jugé coupable devant la cour intermédiaire. La sentence sera prononcée le 24 janvier 2022.

Ce père de famille, âgé de 48 ans, qui répondait d’« attempt upon chastity upon a specified person » avait plaidé non coupable. Il était accusé d’avoir commis des attouchements sexuels sur son fils de 3 ans en 2013. 
Selon la version de l’enfant, l’incident s’était produit alors qu’il se trouvait au domicile de son père. Ils étaient seuls en train de jouer sur le lit dans une chambre quand son père aurait eu des gestes obscènes. 

Dans son jugement, la magistrate Darshana Gayan a noté quelques incohérences mineures dans la version du déclarant. Toutefois, elles n’ont aucune incidence sur le témoignage de l’enfant par rapport à l’acte qu’a commis son père à son égard. Le tribunal a pris en compte que le déclarant avait 3 ans quand l’incident avait eu lieu. Et qu’il a eu un impact sur sa santé mentale. L’enfant a constamment relaté les actes spécifiques commis par son père d’une manière cohérente et convaincante durant l’enquête de la police et devant le tribunal. 

Tendu et mal à l’aise

De plus, la magistrate a pris en compte le laps de temps qui s’est écoulé. Le déclarant était encore un enfant quand il a témoigné. Il était âgé de 9 ans quand il a été appelé à la barre en 2019. Et il a dû expliquer l’incident qui s’est déroulé six ans auparavant. L’enfant était très à l’aise lors de son témoignage et a répondu avec assurance aux questions. 

Néanmoins, son langage corporel changeait complètement quand il expliquait les actes qu’a commis son père. Il était tendu et semblait mal à l’aise. Selon la magistrate, il n’y a aucun doute que le témoignage de l’enfant est véridique.  

D’autre part, la magistrate a indiqué qu’il n’y a aucune preuve indépendante convaincante et concrète démontrant que l’enfant a été incité par sa mère pour porter plainte contre son père. Et il n’y a aucune preuve qu’il y a une mésentente entre l’accusé et la mère de l’enfant. De ce fait, le tribunal a conclu que la poursuite a pu établir l’accusation contre le directeur de compagnie et l’a jugé coupable d’attouchements sexuels sur son fils.