Economie

Attentes budgétaires - TIC: soutenir les start-up et les PME du secteur

Les opérateurs du secteur des Technologies de l’information et de la communication estiment que la priorité du Budget 2016-2017 doit être le soutien aux start-up et aux petites et moyennes entreprises du secteur.

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Le soutien aux start-up et aux Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur des Technologies de l’information et de la communication (Tic) doit être la priorité du prochain Budget, selon les associations des opérateurs du secteur. Le président de l’Outsourcing Telecommunications Association of Mauritius, Charles Cartier, propose que les investisseurs du secteur des Tic bénéficient d’un statut spécial. « Il faut mettre en place un programme pour reconnaître les investisseurs dans les Tic qui sont différents des autres. Il s’agit souvent de jeunes qui ont de bonnes idées et qui créent des start-up puis montent progressivement en puissance. Ce ne sont pas forcément des investisseurs qui injectent des fonds importants d’un coup et qui embauchent plusieurs dizaines de personnes. Il faut des milliers d’idées pour voir jaillir à Maurice un Google ou un Uber », lance-t-il. De son côté, Michel Demari, responsable de la commission Tic de la Chambre de commerce et d’industrie France Maurice, suggère des incitations fiscales destinées spécifiquement aux PME, Très petites entreprises (TPE) et start-up du secteur. Notre interlocuteur estime que ces entreprises sont dynamiques mais nécessitent un soutien adapté. Il ajoute que la formation reste une autre priorité que le Budget 2016-2017 doit considérer. « Il y a toujours le problème de l’écart entre l’offre en termes de formations et la demande des employeurs. Il y a bien des mesures qui ont été mises en application mais nous faisons face à des difficultés pour obtenir le remboursement auprès du Human Resource Development Council (HRDC). Je pense qu’il faut revoir les formations dispensées par les universités et ouvrir le marché du travail aux compétences étrangères dans des métiers spécifiques, comme formateur par exemple. Pourquoi ne pas avoir un remboursement supérieur de la part du HRDC dans le cadre des formations clés ? Le secteur est en perpétuel développement et la formation coûte cher », indique Michel Demari.

Fuite des cerveaux

Pour Charles Cartier, il y a une véritable fuite des cerveaux. Il demande que des mesures soient prises pour retenir les jeunes talents dès la fin du secondaire. Il suggère, par exemple, que le niveau des universités mauriciennes soit rehaussé afin qu’elles soient reconnues mondialement. Finalement, nos deux interlocuteurs évoquent d’autres mesures qu’ils souhaitent voir dans le prochain Budget, comme l’amélioration de la connexion Internet à travers le projet de troisième câble de fibre optique sous-marin ainsi que la création d’un nouveau réseau principal (backbone) à Maurice.

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