Les proches du Mauricien Moosid Mohamedhosen seront bientôt fixés sur le sort de ce dernier. À hier soir, il était prévu qu’ils procèdent à son identification à une heure du matin, heure de Maurice.
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C’est à une heure du matin, ce lundi (heure de Maurice), que les proches de Mohamad Moosid Mohamedhosen auront identifié sa dépouille. Toutes les procédures ont été finalisées, dimanche, pour permettre à la famille du Mauricien de l’identifier au plus tôt. Dimanche soir, Moosid Mohamedhosen figurait encore sur la liste des personnes portées marquantes par la Croix-Rouge néo-zélandaise dans le sillage des attentats de Christchurch.
Une source officielle de l’Hôtel du gouvernement explique : « Nous avons établi les procédures pour l’identification du corps. La famille y sera aujourd’hui à une heure du matin. »
Les quatre proches de Moosid Mohamedhosen, qui ont fait le déplacement, sont accompagnés du haut-commissaire de Maurice en Australie, Christelle Sohun. Elle sera épaulée par un agent de liaison mis à sa disposition par la Nouvelle-Zélande.
La procédure pourrait durer des heures. Ce n’est que dans la matinée de ce lundi 18 mars qu’on saura ce qu’il en ressortira. Une fois l’identification complétée, il appartiendra à la famille de rapatrier le corps à Maurice ou pas.
Les autorités mauriciennes ont tenté de faciliter les démarches de la famille de Moosid Mohamedhosen, en s’assurant que l’immigration australienne ne ferait pas de difficultés pour laisser passer la famille en transit vers la Nouvelle-Zélande. Des décisions prises lors d’une réunion interministérielle présidée par le Premier ministre par intérim, Ivan Collendavelloo, dimanche.
Ce n’est pas la première fois qu’un Mauricien est victime d’un attentat terroriste à l’étranger. En 2008, Anil Gunness, directeur de la State Bank of Mauritius (SBM), a été tué dans les attentats du Taj Mahal Hotel, à Mumbai. En 2005, Rachelle Ng Shum Hing figurait parmi les victimes des attentats de Londres. Tous deux avaient bénéficié de funérailles nationales. On ne sait pas si ce sera le cas pour Moosid Mohamedhosen.
Durcissement de ton prévu contre ceux qui partagent la vidéo de l’attentat
Les autorités mauriciennes devraient émettre un communiqué dans les jours qui suivent, afin de rappeler aux internautes que le fait de partager les liens des vidéos ou même des photos de l’attentat relève d’un délit. Facebook a déjà pris les devants en éliminant les vidéos qui circulaient, mais les autorités mauriciennes veulent s’assurer qu’il n’y aura pas de dérapage.
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