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Attentats de Bruxelles: les Mauriciens découvrent l’horreur

Avec 34 morts et plus de 200 blessés dans une série d’attentats à la bombe, la Belgique a probablement vécu la pire journée de son existence depuis la seconde guerre mondiale. [col-md-4]
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Aucun Mauricien parmi les victimes

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13528","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-22412","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"718","alt":"Vue \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de l\u2019a\u00e9roport de Zaventem."}}]] Vue à l’intérieur de l’aéroport de Zaventem.

À mardi soir, aucun Mauricien ne figurait parmi les victimes. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, émis mardi après-midi, « notre ambassade à Bruxelles qui suit la situation de très près avec la police et les autorités compétentes dans la capitale belge ».

Le Royaume de Belgique est un des pays comptant le plus grand nombre de Mauriciens expatriés. Ils sont plus de 7 000 éparpillés dans les quatre coins de ce pays, dont environ 500 rien qu’à Bruxelles. Quelques-uns d’entre eux témoignent l’horreur qu’ils vivent. Salima Abdool Carrim, rapporteur au secrétariat du groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique, n’a jamais vu une telle chose de sa vie. À Bruxelles depuis 25 ans, elle affirme avoir peur. « J’habite non loin du quartier européen. Le périmètre est bloqué. Je préfère rester au bureau pour ma propre sécurité. Mes collègues de la Commission européenne sont bloqués à l’intérieur. Personne n’entre. Personne ne sort. Le travaille continue… », devait-elle relater au Défi Quotidien mardi après-midi.

« Ville en État de siège »

« Je venais d’arriver au bureau. Un collègue m’a appris la nouvelle des explosions à l’aéroport. Ensuite, il y a eu les explosions dans le métro. Par la suite, ce sont les stridentes sirènes de la police et des ambulances qui se sont fait entendre. La sécurité dans le pays est passée au niveau 4, le seuil le plus élevé. La police et les militaires sont partout », ajoute-t-elle. Et d’ajouter : « Cela fait peur. Jusqu’ici, Bruxelles avait été épargnée. Plus maintenant. Nous découvrons l’horreur. Nous n’avons jamais connu cela. La ville est à genoux. C’est un sentiment de peur, d’angoisse et de révolte. » Vanessy Mauree Dardenne est tout aussi désemparée. « Bruxelles est une ville en état de siège. Pas de bus, pas de train. Les écoles sont fermées. » Installée depuis 17 ans en Belgique, à une quarantaine de kilomètres de la capitale, elle raconte que la veille, elle était à Bruxelles, de retour d’un déplacement à Londres. « Je suis très triste. J’aurais pu être parmi les gens qui ont perdu la vie. Comment en sommes-nous arrivés-la ? » S’attendait-elle à un tel drame ? « Oui et non. Après tout ce que nous avons vu à Paris, on s’attendait à quelque chose. Nous n’étions pas à l’abri. » Depuis 11 ans, Poonam Bholah, accueillante d’enfants a 30 km de Bruxelles, est familière des stations de métro de la capitale. « Cela donne froid au dos. Nous nous attendions à des représailles après l’arrestation de Salah Abdeslam la semaine derrière, mais pas aussi vite que cela. Ce n’est pas normal de tuer des innocents et de se faire sauter avec des explosifs », déclare-t-elle. Salah Abdeslam est un Français d’origine marocaine, seul survivant du commando auteur des attentats jihadistes du 13 novembre à Paris, qui avait fait 130 morts.

Mgr Maurice Piat: « Nous traversons une période difficile »

La commémoration du 400e anniversaire de la première messe à Maurice a été tenue, mardi soir, 22 mars, à l’ancienne usine de la Vallée de Ferney, à Grand-Port. Dans son homélie, Mgr Maurice E. Piat a souligné l’importance de la fraternité dans le pays. « Nous traversons une période difficile avec beaucoup d’épreuves, surtout après les attaques de Bruxelles ». Par ailleurs, l’évêque de Port-Louis a lancé un appel, pour que tout un chacun apprenne à aimer son prochain. « Il faut inclure tout le monde dans le processus le développement », a-t-il souligné.
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