Un homme de 54 ans, domicilié à Résidence La-Cure, a écopé de deux ans de prison pour attentat à la pudeur sur une fillette de 4 ans. Ce verdict a été prononcé le 2 mai 2019 par le magistrat Pranay Sewpal siégeant en cour intermédiaire. Ce dernier dit avoir pris en considération les faits entourant le délit. Il avance qu’il y a eu des circonstances aggravantes et que la cour a un devoir d’envoyer un signal fort dans le cadre de cette affaire.
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Cet habitant de Résidence La-Cure de 54 ans avait été jugé coupable, le 27 mars 2019, d’attentat à la pudeur sur une fillette alors âgée de 4 ans. Le délit avait été commis le 18 mai 2016 au domicile de la victime, à Résidence La-Cure. L’accusé, dans cette affaire, n’est autre que le voisin de la victime.
À l’appel du procès, le quinquagénaire avait plaidé non coupable et était défendu par l’avocat Ivishrao Bhikoo. La poursuite était représentée par l’avocate Kevina Poollay Mootien, Senior State Counsel.
L’accusé a déclaré que c’est la mère de la victime qui a porté de fausses allégations contre lui, du fait que celle-ci lui devait Rs 6 000 et que, le jour de l’incident, il lui avait demandé de lui rendre son argent. Il a aussi dit que, le jour du délit, la mère de la victime s’était rendue à Bois-Marchand pour s’acheter de l’héroïne.
Quant à la mère, elle a relaté que le jour du délit, elle a demandé à l’accusé d’attendre sa fille devant chez elle car son van scolaire allait la déposer. La mère devait aller acheter des nouilles et cela allait lui prendre cinq minutes, lui avait-elle expliqué. Lorsqu’elle est arrivée, elle a alors noté que sa fille avait déjà pris un bain et changé de vêtements. Pour ne pas la paniquer, elle a emmené sa fille à la boutique pour l’interroger. Celle-ci lui a alors révélé que l’accusé s’était livré à des attouchements sexuels sur elle.
Dans son jugement, le magistrat Pranay Sewpal dit avoir été convaincu par le témoignage de la victime. Ainsi, il a reconnu l’accusé coupable d’attouchements sexuels sur la victime. La cour souligne que l’accusé a fait usage de sa position de confiance pour abuser la victime. Pour ces raisons, la cour est d’avis qu’il ne peut pas y avoir d’indulgence dans ce cas présent en dépit que l’accusé ait par la suite présenté des excuses. Ainsi, elle lui a infligé deux ans de prison. La cour a ordonné que les neuf jours que l’accusé a passés en détention provisoire soient déduits de sa peine.
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