Attentat à la pudeur sur une cleaner de 23 ans : un Sud-Africain de 72 ans écope d’un mois de prison

Malgré le fait qu’il soit en fauteuil roulant avec une jambe plâtrée, la cour intermédiaire a condamné un Sud-Africain de 72 ans à un mois de prison. Ce jugement fait suite à sa condamnation pour avoir commis des attouchements sur une jeune femme de 23 ans, délit survenu le 20 janvier 2024 dans une « private home » à Belle-Mare.

Rajkoomar Singh, ressortissant sud-africain résidant à Quatre-Cocos, a plaidé coupable d’une accusation de « tentative d’atteinte à la chasteté ». Ce superviseur était accusé d’avoir commis des attouchements sur une employée de nettoyage âgée de 23 ans, qui travaillait sous sa supervision.

Dans sa déclaration à la police, la jeune femme a affirmé que l’accusé avait d’abord touché ses seins, avant de récidiver en poussant les actes indécents plus loin. « I am the boss here; when I tell you to work, and if I want to touch you, I touch you », a répliqué l’accusé lorsqu’elle lui a demandé de ne pas la toucher.

De son côté, Rajkoomar Singh a soutenu que la jeune femme était consentante. Au cours de son témoignage sous serment, l’accusé a expliqué qu’il avait eu un accident le 19 août 2024, entraînant une fracture de la jambe qui l’a obligé à se déplacer en fauteuil roulant. Il a présenté des excuses, admettant avoir commis une erreur qui lui a coûté son emploi.

À l’énoncé du verdict, la magistrate Renuka Gowry-Bhurrut a pris en considération les faits et les circonstances de cette affaire. Bien qu’il ait coopéré avec la police durant l’enquête, la Cour ne peut ignorer que Rajkoomar Singh a non seulement touché la jeune femme de manière inappropriée à plusieurs reprises, mais a également insinué qu’en tant que patron, il pouvait agir selon ses caprices. La victime a été traumatisée par cet incident. C’est pourquoi le verdict d’un mois de prison a été prononcé, que l’accusé purgera en fauteuil roulant.