Un homme de 42 ans a été blanchi par la cour intermédiaire à l’issue de son procès pour attentat à la pudeur sur sa propre fille de 6 ans. Les faits remontent à octobre 2014 et à mars 2015, à Eau-Coulée.
Cette affaire avait été rapportée en avril 2015 à la Child Development Unit (CDU) de Vacoas. La victime a porté plainte contre son père au poste de police de Curepipe, ce qui a mené à son arrestation. Il avait été poursuivi devant la cour intermédiaire sous deux accusations d’attentat à la pudeur.
Le père avait plaidé non coupable. Il était défendu par Me Joy Seewooram.
L’inspecteur Nundoll avait produit et lu les dépositions du père en cour. Ce dernier a nié les allégations portées contre lui. L’enquêteur principal dans cette affaire a confirmé en cour qu’il n’y a pas de témoin indépendant et le cas avait été rapporté, en premier lieu, à la CDU de Vacoas, puis à la police. Le père avait eu une dispute avec son épouse, et cela coïncidait avec la date de la deuxième accusation, soit en mars 2015.
La victime a relaté qu’elle vivait à Eau-Coulée et qu’au moment des faits, elle était en classe de seconde. Elle a identifié son père en cour et a nié que ce dernier s’est livré à des attouchements sexuels sur elle. Lors de son interrogatoire par la poursuite, la fillette a réfuté les allégations portées contre son père.
Dans son jugement, le magistrat Raj Seebaluck, vice-président de la cour intermédiaire, soutient que le témoignage de la plaignante était crucial dans ce procès. Or, celle-ci n’a pas incriminé son père et elle est revenue sur ses dépositions, réfutant les allégations qu’elle avait portées contre son père lors de son interrogatoire par la poursuite. Faute de preuves, le quadragénaire a été acquitté.
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